Santé : après dix ans de R&D, Valbiotis s’apprête à franchir le cap de la commercialisation - Premium

900 millions de personnes souffriraient de pré-diabète dans le monde, et près d’1,3 milliard d’humains seraient touchés par le diabète de type 2 d’ici 2050 (contre 537 millions en 2021). Face à ce constat, la startup rochelaise Valbiotis planche, depuis dix ans, sur un complément alimentaire qui permettrait de prévenir - et surtout réduire - les risques de développer cette maladie. Après avoir précisé sa feuille de route, en juillet dernier, elle dévoile aujourd’hui une autre brique de sa stratégie : les résultats complets de son étude clinique pour son produit Totum•63, une association d’actifs végétaux. « Il est breveté dans 57 pays, rappelle en préambule Sébastien Peltier, CEO de Valbiotis. Cette étude clinique a montré une très belle efficacité et une sécurité du produit chez les patients prédiabétiques, et chez ceux qui en sont au stade précoce de la maladie. Lorsque les médecins les diagnostiquent à ce stade, logiquement ils ne doivent pas prescrire de médicaments, mais accompagner ces patients avec des mesures hygiéno-diététiques. On vient offrir une première réponse au patient à ce moment-là. » Si Valbiotis a tenu à réaliser cette étude, elle n’y était pourtant pas tenue, Totum•63 étant catégorisé comme complément alimentaire. « Ce qu’on a souhaité, c’est démontrer son efficacité avec les armes du médicament », insiste Sébastien Peltier. Qui précise que la commercialisation démarrera dès 2024 à l’échelle internationale, via Nestlé Health Science, filiale du géant de l’alimentaire, après la signature d’un accord d’exclusivité mondiale en 2020. Valbiotis conserve néanmoins la partie industrielle, et sous-traitera la fabrication du produit en vrac, avant d’approvisionner Nestlé Health Science qui gérera la partie galénique, autrement dit la mise en capsules. « Cet accord d’exclusivité nous a apporté une crédibilité. Il était important, en 2020, de montrer que l’on était capable de signer avec un acteur de premier plan. Et ça nous a permis de les avoir à nos côtés depuis trois ans. »Trois autres produits dans les tuyaux Mais la jeune pousse ne s’arrête pas pour autant, et conçoit trois autres produits : Totum•070 pour prévenir l’hypercholestérolémie, Totum•854 pour l’hypertension artérielle, et Totum•448 pour la stéatose hépatique, autrement dit l’excès de gras dans le foie. « Nous avons terminé un essai clinique pour Totum•070 qui a montré une belle diminution du mauvais cholestérol, pour des patients présentant une élévation sévère à modérée, déroule le CEO. Nous lancerons la commercialisation au premier semestre 2024 pour la France, mais en propre, cette fois. » Valbiotis va recruter des attachés à la promotion médicale, qui se rapprocheront de médecins généralistes, pour leur présenter le produit et leur proposer de le conseiller à leurs patients. Ces derniers pourront alors trouver le complément alimentaire dans des pharmacies proches des cabinets médicaux, ou sur le site internet de la startup. « Les médecins ne prescrivent pas mais conseillent seulement », précise Sébastien Peltier. Qui ajoute que ce schéma de commercialisation ne sera valable que dans l’Hexagone, Valbiotis cherchant des partenaires pour distribuer Totum•070 à l’international. « En France, le marché des compléments alimentaires devrait peser, d’ici 2025, 3,16 milliards d’euros. Il est en forte croissance de plus de 7%, et il y a une vraie demande des pharmacies, égrène le CEO. Commercialiser Totum•070 nous apportera un chiffre d’affaires avec une bonne rentabilité. » Valbiotis espère compter entre 10.000 et 15.000 médecins généralistes, sur les plus de 60.000 exerçant en France, et précise avoir identifié ceux faisant « du cardio-métabolisme, qui conseillent des produits non remboursables et des compléments alimentaires ». Quant aux deux autres produits ? Sébastien Peltier précise qu’une étude clinique est en cours pour Totum•854 (hypertension artérielle), dont les résultats sont attendus l’an prochain pour une commercialisation en 2025. Concernant Totum•448 (stéatose hépatique), le calendrier devrait être précisé d’ici la fin de l’année. « Notre ambition est de devenir l’un des leaders européens sur la nutrition santé 100% végétale, avec données scientifiques », martèle le dirigeant. Qui annonce une trentaine de recrutements d’ici à juin prochain, très majoritairement de profils marketing et commerciaux. Cotée sur Euronext depuis 2017, l’entreprise disposait, fin 2022, d’une trésorerie supérieure à 20 millions d’euros. Le 28 septembre, elle publiera ses comptes semestriels et selon Sébastien Peltier, « nous sommes conformes aux prévisions, il n’y aura pas de mauvaise surprise ».ValbiotisFondée en 2014Basée à Perigny51 salariés

Santé : après dix ans de R&D, Valbiotis s’apprête à franchir le cap de la commercialisation - Premium

RSE : Placéco lance ses Trophées Résolution en Nouvelle-Aquitaine

Bientôt la première remise des prix d'entreprises Emergence

Tourisme : comment obtenir le label Clef Verte ?

De 20% à 60% de taxes pour les maisons secondaires de La Rochelle

Qui succèdera à Jean-Luc Algay à la tête de la Technopole de ...

Sauver le Fort Boyard à tout prix

Quel est le devenir de l'ancien parc des expositions de La Rochelle ...

J-7 : Jérôme Buffereau (Paprec) sera notre prochain invité Tous ...

Digitéco #16 Pourquoi le numérique responsable est une priorité

Le Département cherche 9 millions d’euros pour sauver le Fort Boyard

VIDEO - Revivez le premier Salon Résolution de La Rochelle

Digitéco #15 E-commerce : Entre course à la rentabilité et attente de durabilité, le secteur doit-il faire le grand écart ?

Shark Robotics cible un nouveau marché avec son robot autonome

« Les critères ESG seront de plus en plus prépondérants » Isabelle Ravail (Arkéa Banque)

Octobre Rose : Meccellis et Apha veulent révolutionner l’implant mammaire