La Brasserie du Pays basque rachète TOPA Cidre et ARTZ Beer & Cider - Premium

De la bière au cidre, il n’y a qu’un dessous de verre. En tout cas, c’est le pari que vient de faire la Brasserie du Pays basque située à Bardos en rachetant l’entreprise Topa, et son cidre. Un nouveau rapprochement pour les entreprises qui avaient lancé ensemble la recette d’un produit à mi-chemin entre la bière et le cidre l’année dernière, sous le nom de Artz. Une marque qui rejoint avec le cidre Topa le portefeuille de la Brasserie du Pays basque. « On cherchait à l’étoffer pour améliorer notre croissance », justifie Olivier Barucq, directeur de la Brasserie du Pays basque. Car ce rachat ne veut pas dire que Topa était en difficulté financière, « ils faisaient 25% de croissance l’an dernier » veut rassurer tout de suite le nouveau propriétaire de la marque de cidre. « Ils étaient vendeurs parce qu’ils n’étaient que trois et avaient besoin de financement pour accélérer », détaille le directeur. « Ils avaient besoin de marketing, et de communication ». Topa est le projet né des mains de Pascal Moret et Grégoire Tulasne en 2015. Jusqu’à ce jour selon les chiffres de son acheteur, ils réalisaient environ un millier d’hectolitres d’un cidre basé uniquement sur des pommes du Pays basque espagnol. La production était d’ailleurs réalisée dans une unité basée à Astigarraga. Si les pommes viendront toujours d’Hegoalde, la production du cidre sera internalisée au sein de la Brasserie du Pays basque. « Ça fait partie des économies d’échelle que nous allons réaliser », assure Olivier Barucq. Par ailleurs, et pour répondre à la nécessité d’accélération, la Brasserie du Pays basque prendra en son sein également le marketing et la communication pour le compte de Topa. « Eux nous amèneront leur expertise du cidre ». En ce qui concerne les machines, aucun investissement n’a été nécessaire, à l’image de la bière, le cidre n’a besoin que de cuve de fermentation.« Le cidre, c'est la bière il y a quinze ans » En intégrant le cidre à son portefeuille, la Brasserie du Pays basque diversifie sa gamme. Un choix éclairé pour son directeur. « Le cidre, c’est la bière il y a quinze ans, c’est un produit qui s’est modernisé et kraftisé, il y a un vrai intérêt pour nous d’avoir un cidre à proposer », précise Olivier Barucq. Un cidre pour commencer, mais rapidement la Brasserie du Pays basque veut poursuivre son développement. « Mon équipe va réfléchir à comment se différencier sur ce segment qui envoie de jolis signaux », précise-t-il. Un marché qui commence effectivement à attirer de plus en plus d’acteurs. Une bonne nouvelle pour Olivier Barucq. « Plus on est sur ce marché, plus on va le développer », a-t-il expliqué en s’appuyant sur l’exemple de la bière. Mais pour la brasserie, le cidre n’a pas vocation à prendre la place de la bière. « Je pense qu’on peut encore gratter des parts de marché sur la bière, mais le cidre est un bon complément pour continuer à croître aussi ». Et pour accompagner ce développement et cette croissance, la Brasserie du Pays basque loue désormais un local de 700m² de stockage en face de ses locaux. La société de Bardos poursuit par ailleurs ses autres développements notamment autour de sa station d’épuration, afin de limiter ses consommations en eau.La Brasserie du Pays basque va également profiter de son réseau actuel pour distribuer également le cidre. « On va aussi faire des dégustations en point de vente et continuer de communiquer autour de ça », assure Olivier Barucq. Pour ses bières, la société de Bardos réalise 75-80% de son activité dans le circuit traditionnel CHR. Le reste se répartit entre les cavistes et les magasins. Pas seulement au Pays basque, la Brasserie du Pays basque distribue ses Oldarki et Eguzki dans tout le pays. La Brasserie du Pays basque a augmenté son chiffre d’affaires de 15% l’année dernière en bouclant à 7,8 millions d’euros. La Brasserie du Pays basque Créée en 2015Zone artisanale Etxecolu, 64520 Bardos 26 salariés ( 3 avec le rachat) CA : 7,8 millions d’euros

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