Quels sont les grands chantiers menés en 2025 en Charente-Maritime ? - Premium

St-Jean d’Angély : 22 millions pour l’installation de thermes C’est un projet très attendu dans le département : la création de thermes et d’un spa à Saint-Jean d’Angély. Un projet à 22 millions d’euros financé et mené par le groupe Valvital dont Bernard Riac, PDG, avait partagé les différentes étapes du chantier à la rédaction Placéco. La prochaine étape n'est pas celle de la livraison mais celle du dépôt du permis de construire. Un échelon de taille dans la construction du projet, lequel sera achevé après la réhabilitation et la rénovation des trois bâtiments existants et la construction d’une nouvelle structure qui fermera le site. Une cinquantaine de logements à destination des curistes ainsi qu’un spa accessible au grand public y seront également installés. Pour rentrer dans ses frais, Bernard Riac vise 5.000 curistes par an, des retombées économiques estimées à 5 millions d’euros pour la ville de Saint-Jean d’Angély. La livraison du projet est prévue entre 2028 et 2029. Périgny : 11 millions pour augmenter la production d'Amel Depuis deux ans, Emmanuel Poujeade, PDG du chantier Amel, mène un projet nommé PHARE (acronyme de « préserver l’héritage Amel et réinventer ensemble »). Il a pour objectif d'augmenter la capacité de production de l’entreprise de 20% /an en réduisant la superficie des locaux. Le chantier vise à agrandir ou reconstruire certaines des structures déjà existantes en quatre étapes : une zone d’assemblage a été installée dans le bâtiment 1 dont la construction a bénéficié d'une extension de 600m² en juillet 2023 ; la logistique et la menuiserie ont été transférées dans ce même bâtiment ; l’activité composite sera transférée dans un nouveau bâtiment 2 après la destruction de l’actuel ; le bâtiment 3 sera déconstruit et remplacé par un espace paysagé en 2025. Montant total des travaux : 11 millions d’euros. Un investissement avec lequel Amel fabriquera quatre bateaux chaque année, soit 10 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires. Rochefort : 46 millions pour la formation de 900 jeunes Le projet ne sera achevé qu’à la rentrée 2028, mais 2025 marque un palier crucial à franchir pour la création du nouveau pôle de formation à Rochefort. Si la consultation en vue de l’attribution d’un marché de conception-réalisation a été lancée il y a plusieurs mois, et le choix des trois équipes lauréates amenées à concourir dévoilé, le lauréat sera connu en octobre 2025. Le chantier démarrera rapidement après sa nomination. Le projet doit « redynamiser le territoire par une attractivité renouvelée vers les jeunes » avait évoqué Patrice Acquier, DG délégué de la Semdas et DG de Charente-Maritime Développement. Le bâtiment de 14.000m² s’étendra sur trois niveaux avec un sous-sol allant jusqu’à 150 places de parking. Entre 800 et 900 étudiants franchiront les portes de l’établissement réalisé avec un investissement de 46 millions d’euros, porté par la Semdas (26 millions d’investissement) en comaîtrise avec la communauté d’agglomération Rochefort-Océan (20 millions d’euros d’investissement). Fouras : 44 millions pour accueillir du public au Fort Boyard Autre projet très attendu, celui du Fort Boyard. L’édifice dont le Département est propriétaire, va faire peau neuve, ou presque, puisqu’il va en réalité reprendre sa forme initiale du début du siècle dernier. Un chantier colossal de 44 millions d’euros HT financé comme suit : 21,6 millions du Département et 6 millions de subventions. Reste à trouver 9 millions d’euros. Une opération de mécénat a, par ailleurs, été lancée en ce sens. « Un chantier pour les cent prochaines années » avait assuré Sylvie Marsilly, présidente du Département. Les travaux débuteront cette année et devraient s’achever en 2028. Quand l’emblème de la Charente-Maritime, imaginé sous Louis XIV et achevé sous Napoléon aura retrouvé sa jeunesse d’antan, il sera accessible au public. Des visites seront organisées entre juillet et septembre par groupe de 25, après la fin du tournage de l’émission du même nom qui rapporte 100.000 euros de loyer et une visibilité du bâtiment dans le monde entier. Lagord : 14,5 millions pour une caserne toute neuve L’actuelle caserne des pompiers, située à La Rochelle, est vétuste et ne permet plus aux soldats du feu de travailler dans des conditions convenables. Dans ce cadre, le Département a investi 14,5 millions d’euros pour la construction d’un nouveau bâtiment situé à Lagord. Un an et demi de travaux est nécessaire pour faire émerger une caserne de 8.500 m² implanté sur près de 2 hectares de terrain. Le site prévoit des locaux d’entraînement plus adaptés, des espaces spacieux, 40 chambres, un accès principal par le rond-point de l’entrée de Lagord et un secondaire par la rue des Gonthières. Par ailleurs, l’emplacement offrira aux pompiers un accès direct à la rocade. Cette année, l’avancée des travaux permettra aux pompiers de se projeter davantage, la caserne devrait être achevée l’année suivante. Le sort du site actuel de Mireuil n’est pas scellé. Que va-t-il devenir ? Les paris sont ouverts.

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