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La Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique solide en 2022 dans un contexte contrasté

Stratégie
vendredi 12 mai 2023

Sylvie Garcelon (au centre) et Bernard Dupouy (à droite), respectivement directrice générale et président du conseil d’administration de BPACA. Crédit : BPACA

Belle dynamique tant sur le plan commercial que financier. C’est la tendance qui émerge du bilan dressé par la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique à l’occasion de la présentation de ses résultats, au terme d’un exercice 2022 « particulièrement intense ». L’année a également été marquée par le lancement opérationnel du plan stratégique « L’Odyssée Bleue », qui se poursuit.

« Marquée par une série de bouleversements géopolitiques, macro-économiques et macro-financiers », l’année 2022 a imposé à la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique (BPACA, siège à Bordeaux) un exercice « particulièrement intense ». Un contexte dans lequel le groupe bancaire a su maintenir « une belle dynamique ». Le cadre, c’est notamment « la flambée des prix, conjuguée aux craintes liées au chômage », qui « ont alimenté le comportement d’épargne des ménages », réflexe de thésaurisation s’inscrivant « dans la continuité de la sur-épargne accumulée pendant la pandémie ». En outre, « après plus de trois ans de stabilité », le relèvement des taux réglementés (LEP, livret A, LDDS) « a suscité une réallocation des flux, avec un basculement progressif des compartiments les plus liquides vers des produits à rendements plus élevés ». Corollaire : l’encours des ressources monétaires a progressé d’1,8% en 2022, pour se situer à 15,8 milliards d’euros en fin d’année, indique la BPACA. Des fonds « réinvestis dans l’économie régionale, en finançant près de 53.000 projets pour un total de 4,1 milliards d’euros de crédits distribués », s’empresse de souligner la banque. Un montant qui s’inscrit en hausse d’1,2% en regard « d’une année 2021 déjà record ». L’encours global de crédit à la clientèle (hors PGE) progresse de 7,5% et atteint 18,5 milliards d’euros sur l’année.

Cette dynamique commerciale, dans un contexte de « forte reprise économique sur le premier semestre 2022 », a participé à la croissance du produit net bancaire de la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, qui atteint 459 millions d’euros en 2022, en hausse de 5,1% en un an. Et de souligner que « par symétrie, sous l’effet d’une forte inflation, d’investissements ciblés et de l’accompagnement des projets internes et du Groupe BPCE », les frais de gestion sont eux aussi reparti à la hausse (+4,4%), atteignant 279 millions d’euros. Mais le cadre, c’est aussi « une conjoncture de reprise des risques avérés », dans lequel la BPACA « a de nouveau fait le choix de compléter la couverture de ses risques clientèles, constituée en anticipation des défaillances à venir sur les secteurs les plus exposés au contexte économique ». Dans sa « gestion prudente », la banque a donc provisionné 68 millions d’euros en coût du risque au titre de l’année 2022. Ce qui ne l’a pas empêché de faire progresser son résultat, qui a atteint l’année dernier 77,7 millions d’euros, chiffre en progression de 7% par rapport à 2021 (72,6 millions d’euros). Une richesse qui, outre l’accroissement de ses capacités futures de financements, permettra de distribuer quelque 18,7 millions d’euros auprès des 145.000 sociétaires, en rémunération des parts sociales.


Année 1 de « L’Odyssée Bleue »

Nouveau plan stratégique à l’horizon 2024, « L’Odyssée Bleue » a donc connu sa première année d’exécution. Avec trois priorités. Tout d’abord la conquête clients au travers de « la plus haute qualité de service avec un modèle adapté », au travers « d’une approche personnalisée » et grâce à des investissements soutenus dans les outils digitaux, « pour en démocratiser l’usage ». Autre axe fort du plan : l’ensemble des équipes de la BPACA, afin de « développer une expérience collaborateur distinctive avec une symétrie des attentions ». Et enfin la volonté d’avoir un impact positif sur le changement climatique, avec « des engagements concrets et mesurables ». Au soutien de ces ambitions largement détaillées au printemps 2022, ce sont huit programmes qui composent et portent ce projet d’entreprise. Avec, in fine, la volonté de « créer les conditions d’une rentabilité durable » par des efforts de simplification et d’efficacité opérationnelle.