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Le CJD La Rochelle : l’entreprise comme levier de transformation positive

Stratégie
mercredi 09 avril 2025

Le groupe de la section CJD La Rochelle Rochefort. Crédit photo : CJD

À La Rochelle, une cinquantaine de dirigeants réunis au sein du CJD partagent une même conviction : placer l’humain au cœur de l’économie. À travers formations, échanges et actions concrètes, ils s’engagent pour une nouvelle manière d’entreprendre.

Créé dans les années 1930, le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) est une organisation patronale nationale qui « place l’humain au cœur de l’économie », assure Fanny Sarrion, présidente de la section locale de La Rochelle qui regroupe une cinquantaine d’entreprises (adhésion 1.800 euros), allant des TPE aux ETI, avec une diversité de profils et de secteurs. La moyenne d’âge des adhérents tourne autour de 45 ans, et tous partagent une même conviction : « L’entreprise doit être un levier de transformation positive ».

À lire également : Transports, Sarrion prend la route de la décarbonation 

Des rencontres mensuelles pour se former et s’inspirer

« Dès les années 1970, le CJD s’est distingué en militant pour l’alternance », partage la présidente. Aujourd’hui encore, ses membres se forment lors de réunions régionales proposées chaque trimestre. Elles couvrent des thématiques allant de la lecture d’un bilan, à l’entretien d’embauche, en passant par le développement personnel. Par ailleurs, chaque mois, les adhérents se réunissent en plénière, « non pas réseauter mais pour apprendre, partager et expérimenter », ajoute-t-elle. Ces rencontres sont variées : elles peuvent prendre la forme de visites d’entreprises, comme la caserne des pompiers de Rochefort ou de rencontres institutionnelles, comme celle avec le président du Tribunal de commerce ou le représentant local de la Banque de France. L’objectif ? Enrichir la réflexion des dirigeants.

Prochaine date à retenir : en mai, une conférence régionale avec Thomas d’Ansembourg, expert en communication non violente.

Un engagement concret pour transformer la société

Les membres du CJD ne se contentent pas d’échanger des idées. Ainsi, plusieurs d’entre elles testent déjà la semaine de quatre jours, soutenue au niveau national par le mouvement. « Depuis que je suis à ce poste, précise Fanny Sarrion, cela m’a ouvert l’esprit. Je travaille différemment, en groupe et avec mes collaborateurs. Chez nous, tous nos managers de service ont bénéficié des mêmes formations de développement personnel découvertes grâce au CJD. »

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