Coppery lance sa matière antimicrobienne pour coques de téléphones - Premium

À une lettre près, ils auraient pu être de la même famille. Les deux amis d’enfance Nathan Pasquier et Théo Pasquiet, viennent de débuter la commercialisation de leurs coques de téléphones antimicrobiennes. S'ils en sont au début de l'aventure, les deux jeunes Rochelais assurent être en capacité de produire cinquante produits par semaine. Leur cible actuelle : le BtoB. A terme, ils souhaitent fabriquer et commercialiser une diversité de produits destinés au BtoC. Une matière aux capacités antimicrobiennes L’idée au sens large de Coppery : « Réduire la transmission des bactéries. » Les fondateurs de l’entreprise, qui tire son nom du mot anglais copper signifiant cuivre, décident d’abord de s’attaquer aux coques de téléphones portables dont on sait qu’elles sont des nids à microbes. Pour mettre au point une matière qui ressemble à du cuir, fabriquée à base de matières biosourcées et recyclées et qui a la capacité d’éliminer les bactéries en trois minutes, quatre ans de R&D auront été nécessaires. Un résultat obtenu grâce à l’utilisation du cuivre, reconnu pour ses propriétés antimicrobiennes, combiné à d’autres composants. Quels sont les fournisseurs, combien d'éléments constituent la matière ? Les éléments ne sont pas communiqués, les cofondateurs ne souhaitent pas y répondre car leur projet est breveté et les informations gardées confidentielles. Dans une démarche éco-responsable, l'ensemble de la matière première est sourcée en France. Seules les coques en plastique de téléphone sont produites hors Europe. Pendant la crise du Covid, les fondateurs ont compris « à quel point le manque d'hygiène en entreprise peut la ralentir et joue un rôle clé dans notre quotidien » disent-ils. Théo Pasquiet met alors en pratique son Master, Sciences et Génie des Matériaux, parcours Durabilité des Matériaux et des Structures. Avec Nathan Pasquier, ils adoptent même le statut d'étudiants-entrepreneurs en 2020. Coppery, accompagnée par la Technopole de La Rochelle, vient de débuter le lancement de son produit. Dans un premier temps, la stratégie de développement est axée sur le BtoB, avec une offre ciblant les entreprises sensibles aux questions de qualité de vie au travail et de RSE. Des tests sont actuellement menés dans des entreprises françaises de trois secteurs clés : la restauration, la santé et l’assurance. L'objectif est d'obtenir des retours concrets sur l'efficacité du produit et d'affiner l'approche commerciale. « Nous souhaitons démontrer que notre matière a un impact réel sur la réduction des infections en entreprise. L'argument sanitaire est un levier fort pour convaincre les professionnels », expliquent les fondateurs. Dans le futur, développer de nouveaux produitsAujourd'hui, Coppery peut produire une cinquantaine de coques par semaine de manière intensive. Si l’entreprise a débuté avec une coque de téléphone, l'ambition des fondateurs ne s'arrête pas là. En collaboration avec le laboratoire des sciences de l’ingénieur pour l’environnement de La Rochelle, l'entreprise travaille déjà sur l’adaptation de sa matière à d'autres objets du quotidien, comme les poignées de porte, les barres de maintien ou encore les caddies. À moyen terme, l'objectif est de développer une gamme complète de produits capables de limiter la propagation des germes dans les lieux publics et en entreprise. Avec un chiffre d'affaires prévisionnel de 60.000 euros en 2025 et de 132.000 euros en 2026, Coppery espère atteindre 2,5 millions d'euros à l'horizon 2030. Bien que la levée de fonds ne fasse pas partie de leur stratégie initiale, les fondateurs commencent à se structurer et à envisager différentes options de financement.Pour les accompagner dans leur stratégie de développement et assoir leurs ambitions, les jeunes fondateurs de Coppery recherchent un ambassadeur. Coppery – La Rochelle Nombre de salariés : 0 Chiffre d'affaires prévisionnel : 2,5 millions d’euros en 2030

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