Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne met ses employés à vélo

L’auditorium du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne (CAPG) déborde ce matin-là. Au siège de la caisse régionale, 400 employés de la banque sont venus prendre livraison des vélos électriques mis à disposition par leur employeur. Certains font quelques tours d’essai autour du bâtiment, d’autres écoutent attentivement les instructions données par les employés de Cyclo Lab, entreprise gersoise auprès de laquelle ont été achetés les vélos. « On avait lancé un test il y a un an auprès de 40 collaborateurs, raconte Ioannis Gianniotis, DRH du CAPG. Face au succès de ce pilote, nous avons décidé d’aller plus loin et proposé des vélos électriques à l’intégralité de nos 1.800 collaborateurs. »

400 salariés se sont portés volontaires pour participer au programme. Au menu : la mise à disposition gratuite, pendant 4 ans, d’un vélo électrique, à la condition que celui-ci s’engage à effectuer au moins 50 trajets domicile-travail par an et honore un rendez-vous annuel de maintenance, pris en charge par son employeur. « Ils sont mis à disposition à titre professionnel, mais aussi privé, les employés peuvent s’en servir comme bon leur semble », précise Joana Etchepare, responsable de l’innovation sociale au sein de la banque. Parmi les vélos, certains sont des vélos-cargo, d’autres des modèles pliants, certains sont des vélos de ville, d’autres des modèles tout-terrain… « chacun a pu choisir son type selon l’usage qu’il prévoit d’en faire ».

Diversité des profils

La même diversité règne du côté des profils des nouveaux vélotaffeurs : « les collaborateurs qui ont répondu sont de toutes les catégories d’âge et de tous secteurs, reprend Joana Etchepare. Il y a bien sûr eu beaucoup de demandes en zone urbaine, dans l’agglomération paloise et le BAB, mais aussi dans les zones rurales ». Parmi les 400 vélos distribués, trente vont d’ailleurs prendre la direction de Saint-Palais, précise-t-elle.

Montant total de l’investissement : 1,5 millions d’euros. « C’est une des briques pour sensibiliser nos collaborateurs aux moyens de transport décarbonés », explique Ioannis Gianniotis, qui cite également un accord signé il y a dix-huit mois sur les mobilités douces, et la mise en place d’un forfait covoiturage.

Alors que l’auditorium se vide peu à peu et que les allées alentours se remplissent de cyclistes, le DRH conclut : « Maintenant, nous allons avoir une réflexion sur les aménagements de nos sites, pour accueillir plus de stationnements vélo. »

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