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Teréga : le projet H2med reconnu d'intérêt commun

Écosystème
mercredi 10 avril 2024

Le projet h2med fera partie d'une dorsale européenne de transport d'hydrogène | Crédit : Enagás

Porté par Teréga, ce projet prévoit la construction d'un corridor énergétique vert reliant le Portugal, l'Espagne et la France au reste de l'Europe. Sa reconnaissance comme « Projet d'intérêt commun » lui permettra d'accéder à des financements européens et d'obtenir plus facilement ses permis de construire.

C'est une étape importante pour H2med : un peu plus de quatre mois après sa sélection par la Commission Européenne, le projet est officiellement déclaré « Projet d'intérêt commun » (PIC) au journal officiel de l'Union Européenne. 

Ce statut permettra à ses deux composantes, l'interconnexion CelZa qui reliera le Portugal à l'Espagne et la canalisation maritime BarMar entre l'Espagne et la France, de bénéficier d'une procédure simplifiée d'octroi de permis. Il leur permettra également d'être éligibles à des financements européens. « Pour pouvoir intégrer la liste des PIC, le projet H2med a su démontrer qu’il contribuait notablement au développement durable, à l’intégration des marchés, à la sécurité des approvisionnements et à la compétitivité à l’échelle de l’UE », se félicite-t-on du côté du géant béarnais du transport de gaz.

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Teréga est en effet l'un des porteurs de ce projet, aux côtés de GRTgaz, du gestionnaire gazier espagnol Enagás, du portugais REN et de l'allemand OGE. L'entreprise prévoit d'investir lourdement dans le transport et le stockage d'hydrogène, avec 800 millions d'euros prévus dans la zone Sud-Ouest à l'horizon 2035, annonçait en février son PDG Dominique Mockly à Placéco Béarn.

Au total, H2med prévoit la construction de 700 kilomètres de conduites, pour un budget total de plus de deux milliards d'euros. Les décisions finales d'investissement sont prévues pour 2026, avec l'objectif d'une mise en service en 2030. 

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