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Une nouvelle ligne à haute tension vers Lacq ?

Écosystème
mercredi 02 avril 2025

La nouvelle ligne pourrait ouvrir d'ici 2035 si les grands projets industriels en cours sont confirmés. | Photo Adobe Stock

RTE prévoit la construction d'une nouvelle ligne à très haute tension vers le bassin industriel béarnais en anticipation de la forte demande d'électricité des usines lacquoises dans les dix ans à venir.

C’était l’un des enjeux de la signature, en octobre dernier, d’une convention entre le GIP Chemparc et RTE et Enedis : la nécessité d’acheminer, dans les cinq à dix ans à venir, 500 mégawatts de puissance électrique supplémentaire sur le bassin de Lacq. « C’est l’équivalent d’une demie-centrale nucléaire à très court terme », insistait à l’époque Pierre Nerguararian, président de Chemparc jusqu’en décembre 2024. En cause, la multiplication sur le bassin industriel de projets d’usines très gourmandes en énergie, qu’il s’agisse du recyclage d’aimants de Carester ou de la production de carburants durables pour l’aviation par Elyse Energy.

Pour acheminer une telle puissance, expliquait-on du côté de RTE, de nouvelles infrastructures seront nécessaires, en l’occurrence, faire venir jusqu’en Béarn la ligne à très haute tension (THT) de Bordeaux.

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Le projet est désormais entériné par le gestionnaire du réseau électrique français dans son schéma décennal de développement. Celui-ci identifie la zone « Ouest Pyrénées » comme « Zone de fragilité » en raison de « nombreux projets industriels », en particulier à Lacq. Le schéma de développement de RTE prévoit donc la mise en service d’une nouvelle liaison THT entre Cantegrit (40) et Os-Marsillon, sur le bassin de Lacq, avec une mise en service envisagée autour de 2035, « à anticiper si confirmation de projets industriels ». Les décisions finales d’investissement de nombreux projets structurants pour le territoire de Lacq, attendues courant 2025 et 2026, devraient jouer un rôle crucial dans la concrétisation ou non de cette nouvelle ligne.

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