Pulseo récompense trois candidats à l’installation dans les Landes

Lancée au printemps par Pulseo, la technopole du Grand Dax, la troisième édition de l’appel à projet « À point nommé » cherchait à identifier des porteurs de projet répondant à deux critères : une capacité à innover pour adresser les problématiques environnementales et sociales, et une motivation réelle à venir s’installer sur le territoire de l’agglomération. « L’ambition est de provoquer un changement de vie et une implantation. Le fait de demander aux lauréats d’établir leur siège social ou d’installer un établissement secondaire sur le Grand Dax nous interdit d’ailleurs d’attirer des projets déjà très structurés ou des chasseurs de concours », précise Txomin Ansotegui, directeur de Pulseo.

Clôturé fin mai, l’appel à projets a suscité 17 candidatures - contre huit lors de la précédente édition, examinées par un jury composé des différents actionnaires de la technopole. À l’issue de cette sélection, quatre lauréats ont été invités à défendre leur projet vendredi 22 septembre lors d’une séance de pitch. Des entrepreneurs pour la plupart déjà présents dans les Landes ou dans les départements voisins. « Après trois éditions, on se rend compte que beaucoup de candidats ont déjà des attaches avec les Landes, même s’ils sont basés ailleurs, parfois parce qu’ils y sont venus en vacances, et c’est justement notre objectif, montrer qu’au-delà du bon vivre, notre territoire est propice à un projet d’entreprise », remarque Txomin Ansotegui.

Au terme de la séance de pitch, c’est à Franck Saint Girons représentant l’entreprise Territori qu’est allé le premier prix, avec un chèque de 3.000 euros et surtout trois ans d’accompagnement par la technopole. Basée à Tarbes, avec déjà un bureau à Dax, ce bureau d’études structuré en SCOP et spécialisé en aménagement du territoire a présenté un projet centré sur une graminée venue d’Asie, le miscanthus, qui permettrait de fédérer un panel d’acteurs locaux – agriculteurs, syndicats des eaux, entreprises du bois spécialisées dans la transformation – autour de cette plante peu gourmande en eau, capable de stocker les métaux lourds, et à fort pouvoir calorifique. « Le projet a plu du fait de sa capacité à générer de la valeur ajoutée pour des acteurs différents, avec une plante qui peut venir en complément des cultures de maïs et trouver des débouchés dans les systèmes de chauffage tout en assainissant les eaux », éclaire le directeur de la technopole.

Lauréat du deuxième prix, Mickael Siberchicot développe quant à lui un projet de maintenance industrielle améliorative, qui vise à augmenter l’efficacité de machines en termes de coûts, de taux d'utilisation et de sécurité. Enfin, le jury a récompensé Éric Rivert, dont la société, immatriculée en Alsace, a déjà des attaches dans les Landes, et développe des lodges haut de gamme en matériaux biosourcés.