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Financement : Newfund NAEH vise les 15 millions d’euros pour son 2e véhicule d'investissement

Écosystème
mercredi 17 janvier 2024

Julie Roblot et Agathe Descamps cogèrent le fonds NAEH. Crédits : NAEH

Le fonds commun de placement à risques Newfund Nouvelle-Aquitaine Euskal Herria réalise une deuxième levée auprès de souscripteurs du territoire. Déjà 10 millions d’euros ont été récoltés, le fonds vise les 15 millions d’euros au maximum pour financer des projets locaux.

Le fonds commun de placement à risques Newfund Nouvelle Aquitaine Euskal Herria (NAEH) poursuit sa deuxième levée. Dix millions d’euros ont déjà pu être collectés auprès de souscripteurs locaux ; désormais à l'issue des six prochains mois, le fonds espère atteindre un total de 15 millions d’euros maximum.

Pour y parvenir, NAEH est donc en quête de nouveaux souscripteurs. « On cherche des personnes physiques et des holdings familiales locales », précise Agathe Descamps, responsable du développement du fonds. Pour ce deuxième véhicule, le fonds a déjà le soutien du Conseil régional et d'une soixantaine de souscripteurs.

La stratégie reste la même qu’à l’origine du fonds : investir en pré-seed et ou en seed dans des startups, dans les secteurs des nouvelles technologies et de l’innovation. « Des sociétés qui ont des besoins d’accompagnement avec des industriels locaux », poursuit Agathe Descamps. NAEH engage généralement entre 100.000 et 500.000 euros dans les entreprises qu’elle décide d’accompagner. Lors du premier véhicule, le fonds avait réuni 3,5 millions d’euros, qui avaient permis d’investir dans onze sociétés de la région telles qu’Urbanease, Adaxis, Fleeti et PureNat.

Investissement de cinq ans

Comme son nom l’indique, le fonds investit uniquement en Nouvelle-Aquitaine, avec une focale importante au Pays basque. « On a environ 40% de nos investissements qui sont faits au Pays basque » compte la responsable. « On a des relations privilégiées, qui font que les sociétés dans lesquelles on investit bénéficient de ce réseau ». Ainsi NAEH compte sur des souscripteurs au moins en partie installés au Pays basque.

Les 15 millions que NAEH espère réunir dans les prochains mois permettront d’investir pendant environ cinq ans. Déjà quatre dossiers ont été validés dont un, Greenscope, officialisé en juillet dernier.

Un véhicule qui se constitue dans un contexte où certains porteurs de projet pointent du doigt des difficultés à trouver des financements. Agathe Descamps admet que « les investisseurs sont plus frileux, avec une prise en compte plus importante de l’enjeu de rentabilité de l’investissement ». De son côté, elle estime s’engager dans 1 à 2% des dossiers qu’elle reçoit. Et de conclure qu’il y a encore « de beaux projets à suivre ».