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Sorde-l'Abbaye : près de 6M€ investis dans la reconstruction d'un pont

Écosystème
mardi 23 juillet 2024

L'Abbaye de Sorde. Crédit photo : CCPOA - Abbaye de Sorde

Il s'agit de l'une des nombreuses infrastructures qui a fait l'objet d'une rénovation ces dernières semaines. Après 22 mois de travaux, le Pont de Sorde l’Abbaye permettant le franchissement du gave d’Oloron (RD 123) est reconstruit et ouvert à la circulation. Un chantier d'ampleur, sous maîtrise d'ouvrage départementale, pour une enveloppe globale de presque 6 millions d'euros.

C'est une ville qui avait fait parler d'elle il y a plus d'un an. L'été dernier, l'Abbaye de Saint Jean située en plein cœur de Sorde-l'Abbaye avait fait partie des 18 sites emblématiques retenus par la mission Patrimoine 2023. Un chantier d'ampleur pour sa restauration avait été entamé, tandis que l'un des ponts de la commune était lui aussi en cours de reconstruction : celui permettant le franchissement du gave d’Oloron (RD 123).

Préserver les espèces qui vivent sur site

« Pour rappel, l’ouvrage, long de 110 m, comportant quatre piles et cinq travées, avec une chaussée de 6 mètres de large, avait été classé 3U selon la notation IQOA (Image Qualité des Ouvrages d’Art) ; ce qui correspond à un ouvrage dont la structure est gravement altérée et nécessitant des travaux de réparation urgents », a indiqué le Département dans un communiqué. « L’ouvrage a donc été complètement démoli fin 2022. Les travaux de construction ont commencé en janvier 2023, soumis aux aléas météorologiques et aux crues du gave et ont pris fin le 19 juillet 2024. Il a été reconstruit à l’identique, avec trois piles et quatre travées. »

À noter que des mesures compensatoires ont été prévues pour préserver les animaux environnants et notamment : l’hirondelle de fenêtre et le faucon crécerelle, les deux espèces protégées recensées sur le site. Ainsi, ce sont 61 nids artificiels qui ont été créés pour la première espèce et un nichoir pour la deuxième. L’ensemble des travaux a été réalisé sous maîtrise d’ouvrage départementale, pour un montant de 5,7 millions d’euros.

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