Le C2BA, un club tourné aussi vers la jeunesse
Le club se réunit une fois par semaine, le mardi matin. Crédits : C2BA
Le Club business du Bassin d’Arcachon Val de l’Eyre, outre ses réunions hebdomadaires, œuvre aussi auprès des jeunes.
À Marcheprime, cela fait 13 ans que le C2BA fédère les entreprises du territoire. Le Club business du Bassin d’Arcachon Val de l’Eyre compte une quinzaine de membres dans l’immobilier, la finance, les services ou encore le bâtiment « On ne veut pas trop grandir car on veut rester à taille humaine, et garder la convivialité au cœur de notre association », présente sa présidente, Carole Médart. Ici, on se réunit une fois par semaine pour booster son activité, mais aussi pour partager des informations réglementaires, notamment grâce au profil d’expert-comptable de l’un des membres, ou témoigner de retours d’expériences pouvant intéresser les membres. « Nous organisons également des événements, des temps de formation sur des sujets pouvant intéresser d’autres entreprises, reprend Carole Médart. Voire même les particuliers, quand cela s’y prête ! »
Se serrer les coudes
Sur le Bassin d’Arcachon, la problématique majeure à laquelle sont confrontées les entreprises reste le foncier. L’immobilier est très onéreux, ne facilitant pas la tâche aux sociétés cherchant à s’implanter ou à se développer. « Je suis moi-même courtier en prêt immobilier, nous comptons également un notaire, un mandataire, égrène la présidente du C2BA. Mais avec la conjoncture actuelle, on essaye de se serrer les coudes au sein du club. » Un appel est notamment lancé auprès de jeunes entrepreneurs démarrant une nouvelle activité, et qui pourraient se sentir isolés. « Une association comme la nôtre peut peut-être les rassurer, leur apporter un dynamisme », insiste Carole Médart. Autre particularité du C2BA, le club s’est rapproché au fil des ans de l’Éducation nationale. Et apporte régulièrement un éclairage à des lycéens et des collégiens du territoire, parfois en mal d’inspiration pour leur orientation. « Ce n’est pas toujours facile de savoir vers quel métier ou formation on veut se diriger. Les jeunes ne connaissent pas toutes les possibilités qui existent, donc on essaye de les aiguiller. »
Informations auprès de Carole Médart : c.medart@cafpi.fr