Sushi Robots se lance dans de nouvelles activités - Premium

Le sushi est un aliment tendance depuis le début des années 2000 et les Français en raffolent ! Ils ont consommé 50 millions de sushis en 2022 d’après le cabinet spécialisé dans l’alimentaire, Gira. « Malgré une augmentation du prix du poisson, cette attirance pour le produit, qui a démarré il y a environ 20 ans, ne montre aucun signe de ralentissement faisant de la France le plus grand consommateur de sushis en Europe. Le marché valait 7,56 milliards de dollars en 2022 et devrait croître avec un taux de croissance annuel composé de 8% jusqu'en 2030 » souligne une étude de marché datant de 2023 menée par Businesscoot. Ça fait 20 ans que Sushi Robots surfe sur cette tendance. Créée en 2004 par Emmanuel Letellier à Londres, l’entreprise était au départ une école dédiée à la formation de professionnels de la restauration japonaise et s’appelait The sushi school. De retour dans sa ville natale à La Rochelle en 2015, le dirigeant donne à sa société un nouveau tournant lorsqu’il propose la mise en place de machines dédiées à la gastronomie asiatique et créé la marque Sushi Robots. En 2020, il cède sa société au groupe Baelen, spécialisé dans la reprise de PME et ETI, et elle prend une tout autre dimension. Aujourd'hui, fournisseur des professionnels de la gastronomie japonaise et distributeur exclusif pour l’Europe de la marque Autec, Sushi Robots revendique une place de leader européen dans son domaine. Machines à makis, à gyosas, à ramens, la société distribue pas moins de 70 produits de 20 marques différentes. Elle emploi 26 salariés en France et dans ses filiales en Espagne, au UK et en Pologne et réalise 64% de la part de son chiffre d’affaires en France et 36% à l’export (chiffre d’affaires non communiqué). Kozumi : site d’e-commerce d’ustensiles japonaisSushi Robots, c’est aussi plusieurs marques développées en interne, dont Izy-Bots en 2023. Sept robots spécialisés dans l’aide au service de restauration : « Nous commercialisons des robots qui visent à valoriser les compétences des serveurs », explique la directrice de Sushi Robots, Alice Touchais. L'entreprise organise également deux championnats de sushis, le dernier en mars rayonnait au niveau national, le prochain le 4 novembre élira à Monaco le meilleur chef sushi d’Europe. La société fait essentiellement du BtoB et travaille avec un portefeuille de 4300 clients mais la dirigeante confie avoir « la volonté de faire également du BtoC ». C’est dans ce sens que Sushi robots lance une nouvelle marque qui s’appelle Kozumi, « il s’agit d’une boutique en ligne qui permettra la vente d’ustensiles, vaisselles et autres produits japonais à destination des professionnels et des particuliers », explique Alice Touchais. Un lancement d’activité effectif cette année. La Japanese cuisine academy forme en cuisine japonaise La Japanese cuisine academy est née « de l’envie de se diversifier pour se développer et de revenir à nos débuts » indique la dirigeante. L’équipe, qui a déménagé dans de nouveaux locaux dans la zone industrielle de Bel Air à Aytré il y a 4 ans, a investi 300.000 euros pour l’agrandissement de ses bureaux et un espace de formation de sushis. « Nous touchons deux publics assez différents, ceux qui sont du milieu de la restauration asiatique et ceux qui ne le sont pas », ajoute Camille Baraton, coordinatrice pour la Japanese cuisine academy. D’après Businesscoot « si la plupart des sushis sont vendus par des restaurants et des chaînes spécialisées, une partie importante est également vendue en grandes et moyennes surfaces ». A cet effet, tout le monde peut se former à la conception de sushis et autres aliments asiatiques, en tout cas c’est ce qu’espère la société Sushi Robots qui a débuté ses formations cette année. « C’est un marché d’opportunisme, on a reçu divers profils, notamment des traiteurs de mariage qui eux aussi veulent surfer sur la tendance du sushi, qui ne sont pas du métier de la restauration japonaise mais qui souhaitent se diversifier pour allécher leur clientèle » complète la coordinatrice. Des formations autour du sushi, du gyosa ou du ramen se dérouleront tout au long de l’année. De 3 à 5 jours, elles seront certifiées Qualiopi et coûteront entre 900 et 1800 euros HT. Elles seront dédiées uniquement aux professionnels. « On a reçu une cinquantaine de demandes, c’est très encourageant pour le début », conclue la dirigeante. A lire également : Des chiens-robots landais participeront à la sécurisation de trois sites des Jeux OlympiquesSushi Robots Groupe Baelen Zone de Bel Air, Aytré 26 salariés CA : non communiqué

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