Farol s'associe à l'association du Phare du bout du monde

Le Phare du bout du monde de La Rochelle inauguré en 2000 a subit une restauration récente. Dans le cadre de ces travaux, des éléments en bois ont été remplacés et la coutellerie Farol leur a donné une seconde vie en les transformant en couteaux d'exception. « Cette collaboration est un projet incroyable, ultra local, c'est un morceau du patrimoine Rochelais transformé par une entreprise Rochelaise. ça a du sens et c'est que l'on aime dans notre travail », a commenté Théo Grellier, directeur général de l'entreprise. 

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Farol est une manufacture rochelaise de coutellerie marine installée en 1996. Historiquement elle est implantée à l'Encan et depuis 14 ans elle a pris place dans un second atelier situé dans le quartier de la Pallice. Six mille couteaux y sont fabriqués chaque année, vendus entre 60 et 500 euros. Des articles de maroquinerie sont également créés au sein de l'atelier, notamment des emballages en cuir pour les couteaux. En 2013, Farol a obtenu le label « Entreprise du patrimoine vivant ».

Un morceau du patrimoine

Pour permettre à la manufacture Rochelaise de travailler la matière, les bouts de bois ont été travaillé en couteaux pliants sur la base de deux modèles emblématiques : « le Cachalot » et « l'Encan ». Le « Cachalot » est le couteau iconique de la marque imaginé et fabriqué il y a presque 30 ans. Le couteau représente l'animal marin, sa gueule est une incrustation de feuille de bois et son œil est en laiton. L'« Encan » a été pensé pour être plus pratique, il est donc plus léger. Il doit sa robustesse au rivet de charpente navale qui fixe sa lame. Le système de verrouillage inventé par Farol permet de déverrouiller avec un petit geste de pouce un ressort fil qui retient la lame en position ouverte. « C'est une belle rencontre avec Yul (ndlr : à l'origine du projet de la réplique du Phare du bout du monde à La Rochelle). Le projet lui tient à cœur et on est très fier d'y participer. Farol a cet ADN d'aventure et d'océan qui caractérise à 100% cette collaboration, c'est une belle histoire », ajoute le directeur général. 

Le Phare du bout du monde original, construit en 1884 sur l’île des États en Argentine guidait les navires à travers les eaux périlleuses du détroit de Lemaire. Abandonné en 1902 et tombé en ruine, il fut redécouvert par André Bronner, dit « Yul », un marin-aventurier rochelais en 1993, intrigué par son existence après la lecture du roman de Jules Verne, Le phare du bout du monde. Bien plus tard, il lance un projet pour l'améliorer de la signalisation maritime à l’entrée du port de La Rochelle : ériger une réplique du Phare du bout du monde.

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Farol - La Rochelle
Création en 1996
Nombre de salariés : 11
Chiffre d'affaires : 500.000 euros