En 2024, plus combatif et optimiste que jamais !

Qu’attendre de 2024 ? La question est évidente en ce début d’année. La réponse l’est beaucoup moins. Nous avons basculé dans l’ère de l’incertitude. Nous vivons désormais dans un monde VUCA (de l’anglicisme « Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity ») c’est-à-dire volatile, incertain, complexe et ambigu. Et il va falloir s’y habituer. Terminés les plans à 3 ou 5 ans, on se projette dorénavant à quelques mois. Pas plus. Les aléas s’accumulent et le Covid nous a appris que tout peut arriver. Y compris l’impossible.

Mais être entrepreneur, n’est-ce pas justement faire face à des aléas ? Nous arrivons chaque matin au travail avec la liste des tâches à réaliser dans la journée. Puis, à peine installé à notre poste, nous devons gérer l’impayé d’un client, la démission d’un collaborateur, une panne matérielle ou informatique, la décision erratique d’un actionnaire… On se préparait à une journée axée sur le développement de sa société. On se retrouve finalement à colmater des brèches… Et à maintenir son bateau à flot. C’est le lot quotidien des entrepreneurs, et c’est ce qui explique leur forte propension à la résilience.

En plus de ces tracas du quotidien, somme toute naturels, les chefs d’entreprise ont également toujours su composer avec des crises conjoncturelles : explosion d’une bulle sectorielle, crise économique, krach boursier… Il n’est jamais agréable de naviguer par gros temps mais il faut savoir faire avec les circonstances, et chacun sait qu’après la pluie… Viendra le beau temps. Face à ces crises passagères, les entrepreneurs se sont adaptés.

Trop d’incertitudes

Mais aujourd’hui viennent s’ajouter des crises beaucoup plus graves. Devant lesquelles les chefs d’entreprise se sentent complètement démunis : inflation, guerre, pandémie… Auxquelles il faut ajouter les enjeux titanesques que doivent intégrer les entreprises pour s’adapter, entre autres, au dérèglement climatique ou à intelligence artificielle. Ce n’est plus de résilience dont il va falloir faire preuve, mais de combativité permanente et d’optimisme forcené. Certains, déjà, préfèrent renoncer.

Je discutais récemment avec une salariée de CCI, en charge des cessions-transmissions, qui me disait qu’elle voyait désormais arriver des entrepreneurs qui voulaient arrêter leur activité… Parce qu’ils n’en peuvent plus. Leur affaire tourne, ils ne sont pas encore arrivés à l’âge de la retraite… Mais ils veulent arrêter. Trop de pression. Trop d’incertitudes. Et dans de nombreux secteurs d’activité, le ras-le-bol de la recherche permanente de salariés… Qui ne restent en poste que quelques semaines (quand ce n’est pas quelques jours).

Combativité et optimisme

C’est pour vous aider dans cette combativité permanente et dans cet optimisme forcené que Placéco poursuivra son travail en 2024. Nous aurons à cœur de vous informer, de vous apporter les clés de compréhension du monde qui change, de valoriser les initiatives qui pourraient vous inspirer… Mais aussi de vous réunir sur nos nombreux événements en Gironde, au Pays basque, dans le Béarn, les Landes et la Charente-Maritime.

Face à un monde VUCA, nous sommes convaincus, chez Placéco, que les entrepreneurs ont un rôle à jouer. Et qu’ils ne demandent qu’à prendre leur part dans les grands enjeux sociétaux et environnementaux de l’époque. Si ces enjeux sont nationaux, voire mondiaux, les solutions émergeront des territoires. Les chefs d’entreprise ont toujours réussi à s’adapter, ils continueront de le faire en 2024. Dans un monde VUCA, une prime sera donnée aux plus agiles, aux plus créatifs, à ceux qui prendront des risques et qui surtout resteront ouverts (sur le monde, à l’innovation, aux opportunités). Vous pouvez compter sur Placéco pour vous aider à arpenter ce chemin.

Au nom de toute l’équipe Placéco, je vous souhaite une très bonne année 2024, pleine d’optimisme et de combativité.

Yann Buanec, fondateur et directeur de la publication