Martillac : Merck commence l’année par une réorganisation de ses activités
Ces dernières années, des investissements d'ampleur avaient permis la création de 150 nouveaux postes. Crédits : Merck
Le géant allemand Merck, très implanté en Gironde sur la technopole de Montesquieu, annonce réorganiser deux de ses branches présentes à Martillac, dans un contexte compliqué pour la sous-traitance pharmaceutique.
C’est un coup dur pour les salariés girondins de Merck, spécialiste de la pharmaceutique. Implanté à Martillac depuis 2007 et le rachat des activités locales de Soreno, le géant allemand avait ces dernières années investi 60 millions d’euros pour développer ce site, assurant la création de 150 emplois supplémentaires ; et compte, aujourd’hui, près de 450 salariés répartis dans plusieurs bâtiments de la technopole Montesquieu. Mais selon nos confrères de Sud Ouest, Merck vient d’annoncer une double réorganisation de ses activités girondines. D’abord, son activité Healthcare sera concernée cette année par un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) pour 79 postes. Dédiée à la production commerciale, cette branche s’appuyait sur un seul contrat de sous-traitance, « résilié par un client qui souhaitait internaliser la production », dévoile Sud Ouest. Merck réfléchirait à stopper cette activité « à la mi-2026 ».
Seconde activité chamboulée, la branche Life Science. Dans un contexte « difficile pour la sous-traitance pharmaceutique », Merck envisage un plan de départ volontaire « de moins de 30 personnes » en 2025. Dans le même temps, l’Allemand a révélé vouloir céder cette branche, et être entré en négociations exclusives avec le laboratoire américain AbbVie (54 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023), « pour reprendre l’activité Life Science et l’exploiter en tant qu’activité de production », rapportent nos confrères, qui précisent que 300 postes seraient concernés.