Hobe Explore lance la commercialisation de ses sacs « ingénieux » - Premium

Sac à dos, sac de voyage, sac de sport, et sac pour le travail, condensés en un seul modèle. C’est le projet de Hobe, une jeune entreprise incubée à Lanazia à Ascain depuis deux ans. Un projet qui franchit une nouvelle étape avec le lancement de la commercialisation de ce sac à dos qualifié de « parfait » par ses cofondateurs. Derrière le projet, un couple à la vie comme dans les affaires, tous deux professeurs: Kilian Duprat et Aurélie Gaztanaga. L'idée de Hobe Explore est née d'une observation : « On avait souvent plusieurs sacs : un pour l’ordinateur, un pour le sport, un autre pour les week-ends », explique Kylian Duprat. « Si bien qu’on a les placards remplis de sacs qu’on utilise pas », reprend Aurélie Gaztanaga. Ce constat a conduit les deux associés à développer un produit unique, capable de s’adapter à différentes situations. Le projet en tête, les deux associés se sont rapprochés d’une designeuse, et ont commencé à dessiner leur sac idéal. Mais pour répondre aux besoins de leurs potentiels futurs clients, ils ont mené une enquête auprès de 450 utilisateurs potentiels, dont les retours ont été décisifs. « Un commercial nous a dit qu'il en avait marre d’avoir une chaussette qui sortait de son sac quand il attrapait son ordinateur », sourit Kylian Duprat. Autant de remontées qui ont permis aux deux fondateurs d’arriver à un dessin final, à la hauteur de leurs attentes.Fournisseur chinois assuméNe restait plus qu’à le produire. Initialement, les fondateurs de Hobe Explore avaient pour ambition de produire leur sac à dos au Pays basque, ou à défaut, en France, mais la recherche de partenaires locaux s'est avérée infructueuse. « On a frappé à toutes les portes, mais il était impossible de trouver une usine capable de répondre à nos critères techniques et de production », explique Aurélie Gaztanaga. Les entrepreneurs ont dû agrandir leur cercle de recherche. Alors ils se sont appuyés sur ce que faisait la concurrence, comme Patagonia ou encore North Face, spécialisés entre autres dans les sacs techniques tendances. Ainsi, Hobe Explore a fait réaliser des prototypes auprès de grandes entreprises au Vietnam, avant de finalement trouver un fournisseur chinois. Du made in China, « on a dû revoir nos a prioris », commente Aurélie Gaztanaga. Pour autant, s’ils l’ont choisi, c’est d’abord pour sa taille, beaucoup plus petite, avec environ 110 employés, et qui a su répondre à leurs attentes en termes de qualité, d’éthique et de flexibilité. « On a été surpris par leur approche. Les échanges se font directement via WhatsApp, de manière fluide et réactive. Cela nous a permis d’avancer rapidement sur les prototypes », ajoute-t-il. Autre argument en faveur du fournisseur qui a su convaincre les jeunes entrepreneurs basques, outre sa spécialisation dans la conception de sacs techniques, ce sont aussi ses certifications. Respect des normes internationales, ainsi que des conditions de travail. « Ils sont audités régulièrement, et ils nous ont fourni des vidéos pour montrer l’environnement de travail » , souligne Aurélie Gaztanaga. Et pas de travail d’enfants. Autant de facteurs qui ont fait pencher la balance sur ce choix. Et un choix assumé, puisque Hobe Explore est transparent dans sa démarche. « On explique sur notre site pourquoi nous avons opté pour cette solution, tout en assurant une fabrication éthique et contrôlée », précise Aurélie Gaztanaga. Des matériaux et un processus responsables Un fournisseur chinois qui a donc répondu à leurs exigences, et notamment celle de n’utiliser que des matériaux recyclés, avec un traitement déperlant pour résister à l’eau. « On voulait un sac robuste, respectueux de l’environnement et surtout réparable. Il est conçu en quatre pans pour que, si une pièce casse, tout ne soit pas à refaire », explique Aurélie Gaztanaga. Le résultat, les fondateurs sont venus avec. Un sac à dos noir, avec plusieurs poches, pour transporter des gourdes, mais aussi un ordinateur, et donc un emplacement imitant celui des valises pour stocker ses affaires « et éviter la chaussette qui sort », reprend avec le sourire Kylian Duprat. En dessous, du rangement supplémentaire aussi, soit pour ranger la lunch box, ou mettre des chaussures.Un modèle qui sera vendu à 189 euros, avec une réduction prévue pour les premières précommandes ouvertes le 7 octobre. Une campagne de lancement sur les réseaux sociaux a déjà permis de réunir une communauté de 500 abonnés. « On veut impliquer nos utilisateurs dans l’aventure, qu’ils deviennent nos ambassadeurs », ajoute Kylian Duprat. Pour accompagner les ventes, Hobe Explore veut aussi pouvoir permettre un paiement en trois fois sans frais. Et pour faire des clients des ambassadeurs, les deux fondateurs veulent resserrer les liens avec leur communauté. Ça commence par une soirée de lancement pour échanger avec les centaines d’abonnés qui les suivent déjà sur les réseaux sociaux. Un outil que maîtrise notamment Kilian Duprat, lui-même professeur, mais avec une casquette de Tik Tokeur, spécialisé dans la vulgarisation mathématique et ses 11.000 abonnés. Justement, l'entreprise mise sur le couple de fondateurs pour s’imposer sur les réseaux sociaux. Alors les deux associés filment les coulisses de la conception du sac à dos. Installée au Pays basque, Hobe Explore met aussi en avant son ancrage local. « Nous sommes fiers d’être la première marque de sacs à dos de la région », précise Aurélie Gaztanaga. La marque cible en premier lieu le marché français, en concurrence avec des marques comme Cabaia, mais avec un positionnement différent : la fonctionnalité et la modularité. « Notre sac se distingue par sa technicité. Nous voulons proposer une alternative à ceux qui en ont assez d’avoir plusieurs sacs différents pour chaque usage », explique Kylian Duprat. >En parallèle de la vente en ligne, Hobe Explore vise aussi une présence physique dans des boutiques écoresponsables. « On ne veut pas être dans des magasins spécialisés uniquement en sacs, mais plutôt dans des concept stores ou des boutiques de mode éthique », explique Aurélie Gaztanaga.En termes d'objectifs, Hobe Explore ambitionne de vendre 200 sacs et 200 bananes (un modèle d’accessoire complémentaire) d’ici la fin de l’année, avec un doublement des volumes pour l'année suivante. En 2025, ils veulent atteindre les 700 sacs et les 700 bananes vendues. D'autres accessoires sont également à l’étude, afin de répondre aux besoins de modularité et de personnalisation des utilisateurs.

Hobe Explore lance la commercialisation de ses sacs « ingénieux » - Premium

Sur le même sujet

Pyrénées-Atlantiques : découvrez les lauréats des prix de l’économie ...

Héritiers (5/5) - Guy Laborde : « Il faut garder cette proximité, ...

Jean-Paul Averty : « Exporter notre plateforme Atlas à l'international ...

Héritiers (4/5) - Jean-Baptiste Dupuy : « Des fois on n’est ...

Néo Terra fait son festival à Darwin

Assises de l'Économie de la Mer : « Une grande première pour ...

Le 18 novembre à Bordeaux, une table ronde sur la propulsion

Retour du sommet agroécologie de Bordeaux, le 14 novembre

Néo-Aquitains : les entreprises les plus performantes bientôt ...

Cette année, le symposium NextSpace ira « to the Moon and ba

Marennes : un atelier sur la reconversion professionnelle

Nouvelle-Aquitaine : l’association Transtech organise une journée ...

Chemparc : Pierre Nerguararian quitte la présidence, Audrey Le Bars prend sa succession

Digitéco #16 Pourquoi le numérique responsable est une priorité

Le Département cherche 9 millions d’euros pour sauver le Fort Boyard

Deeptech : Luchrome, un saut à Vegas pour révolutionner les écrans e-paper

La chronique innovation : OliKrom conçoit des peintures intelligentes

VIDEO - Revivez le premier Salon Résolution de La Rochelle

Héli-Béarn lance à Pau sa nouvelle école de pilotage