DigitÉco #11 : votre IA, open source ou propriétaire ?
Deux visions de l’IA s’opposent sur un marché en pleine ébullition, avec d’un côté des modèles dits propriétaires, ou à sources fermées, comme ChatGPT, et, de l’autre, des modèles ouverts ou partiellement ouverts comme Llama, Falcon ou Mistral. Quels en sont les atouts réciproques, et dans quelle mesure cette dichotomie doit-elle être prise en compte par les entreprises qui souhaitent s’essayer à l’intelligence artificielle ? Débat en plateau avec quatre experts néo-aquitains.
Après un numéro consacré aux enjeux et perspectives de l’IA en santé, DigitÉco prolonge le débat lié aux nouveaux usages de l’intelligence artificielle, sous l’angle cette fois du caractère ouvert ou fermé des grands modèles de langage qui sous-tendent les désormais célèbres outils de génération de texte ou d’image. Dans quelle mesure le caractère open source ou propriétaire d’un modèle influence-t-il ses performances, sa capacité d’acceptation, mais aussi son empreinte environnementale ou la construction d’applications destinées à l’usager final ?
Pour en parler, Placéco et Digital Aquitaine ont réuni en plateau quatre experts du secteur :
- Laurent Simon, professeur des Universités à l’Enseirb-Matmeca, enseignant-chercheur au Labri et référent de la chaire IA digne de confiance de l'université de Bordeaux,
- Jean-Christophe Elineau, directeur du cluster Nouvelle-Aquitaine Open Source (NAOS) et directeur technique de Metapolis,
- David Joulin, cofondateur d’Ekylibre, solution open source de gestion dédiée aux agriculteurs et cofondateur de la Ferme Digitale,
- Jean-Noël Barthas, responsable du département Algorithmes et Données au Centre aquitain des technologies de l’information et électroniques (CATIE).