Placéco Landes, le média qui fait rayonner l’écosystème

Votre édition locale

Découvrez toute l’actualité autour de chez vous

Investissements étrangers : la Nouvelle-Aquitaine retrouve l’attractivité d’avant-Covid

Écosystème
mercredi 01 mars 2023

Inaugurée fin 2022, la nouvelle unité de bioproduction de Merck à Martillac (33) doit entraîner la création de 150 emplois - crédit Merck

En 2022, les investissements directs étrangers en Nouvelle-Aquitaine ont représenté 100 projets, dont 40% d’opérations de réinvestissement sur des sites existants. Un chiffre en ligne avec la dynamique observée avant la crise sanitaire, qui devrait se traduire par la création de 3.500 emplois.

En 2022, les services du conseil régional et de son agence de développement et d’innovation (ADI Nouvelle-Aquitaine) ont comptabilisé 100 projets d’investissements directs étrangers (IDE) sur le territoire. Un résultat en léger recul par rapport à 2021 (116 projets), année marquée par un effet de rattrapage sur 2020 (70 projets), qui s’inscrit dans la lignée des chiffres réalisés entre 2017 et 2019. « La Nouvelle-Aquitaine a donc stabilisé, dans la durée, son niveau d’IDE après la forte hausse observée entre 2016 et 2017 », remarque le conseil régional, très actif sur le sujet de l’attractivité auprès des investisseurs étrangers, désormais repris au plus haut niveau de l’Etat avec le sommet annuel Choose France. C’est d’ailleurs à l’occasion de ce dernier qu’ont été annoncés certains de ces investissements, à l’image des projets d’extension du groupe pharmaceutique allemand Merck sur la technopole de Martillac, dont la première phase a été concrétisée fin 2022.

Comme Merck à Martillac, ou Zeiss (optique de précision) à Périgny, en Charente-Maritime, 40% des IDE recensés en Nouvelle-Aquitaine relèvent plus spécifiquement du réinvestissement, c’est-à-dire le renforcement de sites existants. 18 autres projets sont des créations de centres de décision ou des investissements R&D, indique la Région, à l’image du centre de recyclage et valorisation du titane lancé par le groupe écossais IMET Alloys en Corrèze, ou du centre de R&D monté par le groupe Aerospacelab à Mérignac, qui ambitionne d’atteindre rapidement 50 salariés. Ensemble, ces différents projets représenteraient un bassin d’emploi potentiel de 3.500 emplois, estime la Région, dont près de la moitié dans le secteur du conseil, de l’ingénierie et des services opérationnels aux entreprises. S’ils se distribuent sur la plupart des territoires de la grande région, les investissements se concentrent toutefois majoritairement en Gironde, département qui capte la moitié des projets.