FEBUS Optics se développe à la vitesse de la lumière - Premium

I-nov est un appel à projet dédié aux innovations de rupture lancé par le ministère de la recherche dans le cadre du programme France 2030. FEBUS Optics en a été la première lauréate dans le département pour ses capteurs à fibres optiques assurant la surveillance de l’intégrité des câbles sous-marins qui relient les éoliennes. Une activité à l’export très soutenue C’est pour sa solution SeaGuard, un investissement de 1,8 million d’euros, que FEBUS Optics vient de recevoir 800.000 € de l’ADEME et de la BPI. SeaGuard répond aux problématiques d’un des métiers de la société : la surveillance de l’intégrité des câbles électriques dans les énergies marines renouvelables, en particulier des parcs d’éoliennes offshore. Étienne Almoric, Directeur Général : « Le marché des éoliennes est mondial. Nous travaillons déjà et discutons avec énormément d’opérateurs dans ce domaine. Jusqu’à l’an dernier, nos marchés étaient en Europe et en Afrique du Nord. Cette année, notre développement se fait en Amérique, au Moyen Orient, en Asie. »Vue intérieure du centre de tests de FEBUS Optics sur la zone Europa de Pau. Crédits : FOOuverture d’une nouvelle entité à Houston Avec 80% du chiffre d’affaires réalisé à l’export, FEBUS Optics veut se rapprocher de ses clients. Houston est en ce sens stratégique et permet d’acter une nouvelle phase de développement. Un investissement qui se justifie avec la croissance et la localisation de ses nouveaux marchés, mais aussi de la gestation de Seaguard. Développé depuis 2021, le soutien effectif de France 2030 acté en avril 2022 permet une accélération du déploiement qui devrait être par ailleurs soutenu par une levée de fonds prochaine. « Cette année, nous devrions doubler, voire plus que doubler notre chiffre d’affaires.» Plus de 20% du CA en recherche développement L’actualité de FEBUS Optics est sur SeaGuard et son système de détection, de localisation voire, de maintenance préventive sur les câbles sous-marins, AC et DC. C’est l’un de ses métiers. Sur ce vecteur, on y ajoute les câbles souterrains et aériens. « Difficile d’ignorer que l’Europe veut retrouver sa souveraineté sur ces questions d’énergies, qui plus est renouvelables. Qui dit réseau dit monitoring, surveillance et nous savons donc que rien qu’ici, la demande va être forte ». L’entreprise intervient aussi sur les pipelines (canalisations) et les puits. Dans ce domaine des infrastructures de transport, on pense naturellement prioritairement au gaz et au pétrole mais FEBUS Optics va plus loin. «Aujourd’hui, nous faisons du monitoring de canalisations d’eau, avec des acteurs français et européens mais aussi du transport d’hydrogène. Sur l’activité puits, nous faisons naturellement de l’Oil & Gaz, mais là aussi, le marché s’ouvre sur la géothermie et le stockage de CO2, par exemple. » FEBUS Optics ne manque ni de projets, ni de clients d’autant plus que même si sa solution de fibre optique monitorée n’est pas à ce jour en mesure d’être opérationnelle sur des distances intercontinentales, elle poursuit ses recherches par exemple sur les câbles de télécommunications qui intéressent de plus en plus les GAFAM. Autant d’enjeux de souveraineté qui auront besoin d’expertise et de contrôle. C’est sans doute ce qui explique que la part de chiffre d’affaires consacrée annuellement à la recherche développement excède 20%. FEBUS Opticscréation 2015Siège à Pau Hélioparc40 collaborateurs (fin 2023)CA prev 2023 entre 5 et 10 M€

FEBUS Optics se développe à la vitesse de la lumière - Premium

Pour sa 2e édition, le sommet Benvivo se tiendra à Bordeaux

Numérique et IA : comment être responsable, la conférence

L’Apec organise une journée sur la transition écologique et

Lancement du dispositif national « Sas Emploi » ce mardi soir ...

Viticulture : « Il y a toujours eu de l’innovation, et souvent ...

Masterclass RSE « Egalité et inclusion : de l’Etat providenc

Assises de l'Économie de la Mer : « Une grande première pour ...

Retour du sommet agroécologie de Bordeaux, le 14 novembre

La chronique innovation : le CES, un coup de pouce pour les startups girondines

Comment le caviar Perlita investit pour s'adapter au changement climatique

Digitéco #16 Pourquoi le numérique responsable est une priorité

Deeptech : Luchrome, un saut à Vegas pour révolutionner les écrans e-paper

La chronique innovation : OliKrom conçoit des peintures intelligentes

La chronique innovation : Doado veut réduire les douleurs de dos

Digitéco #15 E-commerce : Entre course à la rentabilité et attente de durabilité, le secteur doit-il faire le grand écart ?