François Bayrou félicite l'industrie rochelaise - Premium

François Bayrou, accompagné des ministres de l'Économie, de l'Industrie et des Transports, a visité l'usine d'Alstom à La Rochelle. La multinationale française, spécialisée dans le secteur des transports, principalement ferroviaires, est leadeuse mondiale devant l'Allemand Siemens depuis le rachat de son concurrent canadien Bombardier Transport en 2021. À l'occasion de cette visite, le Premier ministre a découvert la dernière génération de TGV conçus sur place. Fondée en 1928, Alstom est issue de la fusion entre la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) et la Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson-Houston (CFTH). Depuis lors, l'entreprise s'est imposée comme un acteur de la construction ferroviaire, notamment dans la conception de locomotives et de trains à grande vitesse. En 2014, elle a vendu sa branche énergie à General Electric pour se recentrer sur son cœur de métier : le ferroviaire.François Bayrou a été accueilli par les élus locaux, parmi lesquels, François Fountaine (président de la CDA), Sylvie Marsilly (présidente du Département), Laurent Lopez (président du Medef 17), Thierry Hautier (président de la CCI 17). Crédit photo : CL À son arrivée, François Bayrou a félicité l'excellence des activités d'Alstom et plus largement la filière ferroviaire française ainsi que son rayonnement à l'international. Il a, par ailleurs, souligné « le fort ancrage local du site industriel et ses bénéfices pour les territoires, tant pour l'emploi que l'attractivité ». Un message en soutien au monde de l'industrie qu'il avait déjà exprimé lors de son déplacement au salon Global Industrie à Lyon, jeudi 13 mars. Rame de TGV duplex. Crédit photo : CL François Bayrou a abordé la question des financements. « Nous investissons plus de 100 millions d'euros à travers la France pour le développement de ce TGV a dévoilé le directeur du site d'Alstom, François Papin avant d'ajouter, nous comptons 1.200 travailleurs permanents et une cinquantaine d'intérimaires. Nous fabriquons deux types de produits, des trains et des tramways. Nous sommes ici au cœur du dispositif de la grande vitesse française. » Cette nouvelle génération de TGV sera mise sur le marché en février 2026 après cinq ans de développement. « Combien de rames seront mises sur le marché ? », s'intéresse le Premier ministre et le directeur de site de répondre : « On a une rame et demi tous les deux mois. On accélère pour sortir deux rames par mois d'ici un an et demi ». La rame est composée de neuf voitures et le train est composé de 30% de pièces en moins. Le Premier ministre et les ministres de l'Économie, de l'Industrie et des Transports sont ensuite montés à bord d'un voiture. Crédit photo : CL À la question du recrutement, le directeur du site répond : « On n'est pas sur un bassin industriel tourné vers la métallurgie. Cependant, on a un véritable enjeu de recrutement. On doit embaucher 200 personnes dans les mois à venir. » Parmi les profils recherchés : des monteurs, habilleurs, soudeurs, peintres… France Travail accompagne la démarche.Alstom continue d'étendre son influence à l'international. En 2025, le Maroc a annoncé l'achat de 168 trains, dont 18 TGV, pour environ 2,8 milliards d'euros aux entreprises Alstom, CAF et Hyundai Rotem. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'extension du réseau ferroviaire marocain, notamment la ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech. Par ailleurs, Alstom possède une usine à Fès, produisant des composants ferroviaires comme des armoires électriques et des systèmes de câblage.

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