La French Tech Pau Béarn élit un nouveau président et définit ses orientations futures - Premium

« Je suis ravi de prendre la parole pour mes dernières minutes en tant que président », commence Vincent Escudé en montant sur la scène de l’école d’ingénieurs CESI, à Bordes, pour ouvrir l’assemblée générale de la French Tech Pau Béarn. En 2023, rappelle-t-il, l’association a vu sa labellisation renouvelée jusqu’au 31 décembre 2025, a organisé dix événements, et a surtout été rejointe par 48 nouveaux adhérents, pour un total de 105 : 68 entreprises membres, 35 partenaires et deux « sympathisants », c’est à dire des personnes physiques adhérentes à la French Tech sans avoir de structure d’entreprise.Parmi les événements, Vincent Escudé pointe particulièrement le « Golden Ticket », organisé en mars dernier : ce concours a permis à sept lauréats de participer à de grands salons internationaux de l’innovation, en particulier VivaTech à Paris et Futuralia à Lisbonne. Un format qui devrait faire son retour en 2024, prévoit le président sortant de la French Tech. Tout comme, d’ailleurs, l’événement « Adopte un financeur », mettant en relation startups et financeurs, organisé en collaboration avec la French Tech Pyrénées-Adour en 2023 à Tarbes, et qui sera renouvelé le 13 juin à Pau. Puis Vincent Escudé cède la place à son successeur, Alexandre Stojanovic, cofondateur de l’entreprise paloise BS Digital.À lire également - Comment l'UPPA et la French Tech veulent créer des passerelles entre la recherche et les entreprises Relever le défi de l'IA« Vincent et les autres membres du bureau ont fait grandir la French Tech Pau Béarn, félicite Alexandre Stojanovic. Aujourd’hui, nous devons capitaliser sur cette réussite ». Dans le viseur du nouveau président, « renforcer nos collaborations, notamment avec les industriels », « accroître la notoriété et les liens » de la French Tech avec le territoire. Surtout, il annonce une attention particulière portée à la thématique de l’intelligence artificielle. « Notre mission est d’adapter notre écosystème à l’ère de l’IA, assure-t-il. « Nous allons continuer d’organiser des événements autour de cette technologie, pour aider les entreprises à l’intégrer, mais aussi à en créer. » Pour relever ce défi, le Béarn a des atouts à faire valoir, est-il persuadé : « Il y a ici de belles structures, et des écoles qui font des choses extraordinaires. En 2019, les sept premiers ingénieurs spécialistes de l’IA sont sortis de CY Tech. Aujourd’hui, l’école en forme une soixantaine », souligne-t-il.Concrètement, détaille Alexandre Stojanovic à Placéco, cela signifiera pour la French Tech Pau Béarn d'« organiser plus d’événements, en comprenant ce qu’attendent nos membres et où ils en sont, mais aussi continuer à travailler avec les écoles pour qu’elles adaptent leur programmes aux attentes du marché. » C’est aussi « rencontrer les entreprises de formation professionnelle, car la maîtrise des outils IA est un vrai sujet de gestion RH aujourd’hui. Notre rôle en tant que French Tech, c’est de connecter tout cet écosystème, les faire se parler, faire en sorte de faire se rencontrer ceux qui ont des besoins et ceux qui peuvent y répondre. » La French Tech, considère son nouveau président, « a une vision qui va au-delà de son territoire, de par ses connexions avec les autres hubs en France et à l’étranger. Nous pouvons apporter une vision complémentaire et soutenir des projets ici quand ils sont intéressants. »

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