MACS lance un appel à candidatures pour l'Aérial

Les travaux se sont terminés il y a tout juste un mois. C'est à proximité du siège de la Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS), à Saint-Vincent-de-Tyrosse, qu'a été installée l'Aérial. Cette pépinière d'entreprises a été créée pour attirer des talents sur le territoire. « En tout, ce sont 12 places de coworking qui vont être ouvertes à des entrepreneurs qui sont prêts à s'engager pour l'économie locale », explique Mélanie Fernandez, chef de service Développement Économique au sein de MACS. La Communauté de communes vient tout juste de lancer un appel à candidatures. « Nous nous laissons jusqu'à fin septembre pour réceptionner les dossiers et nous ferons ensuite le tri parmi les différents profils », précise-t-elle. Plusieurs critères seront étudiés, comme notamment « l'envie de s'ancrer localement et de se tourner vers l'économie de demain ».

Différents programmes d'accompagnement

Son nom fait référence au patrimoine landais. Ici, « l'airial » est un lieu d'accueil qui évoque le territoire et son histoire. « Nous avons imaginé l'espace coworking comme une structure porteuse de notre ADN. Le logo représente une figure de surf qui, elle, fait référence à l'élan et au dynamisme. Nous avons travaillé avec une entreprise bordelaise, Jill, qui s'est occupée des visuels. A côté de ça, nous avons été accompagnés par un architecte du nom d'Alberto Léra, qui s'est occupé du design de l'ensemble. L'idée étant que l'Aérial soit un lieu moderne et conçu comme un espace d'innovation », précise la chef de service. Elle indique que la pépinière proposera différents services, allant de l'accompagnement individuel à la location de bureaux pour accueillir des réunions.

« Selon les besoins des entrepreneurs, deux types d'accompagnements individuels seront proposés : une offre booster et une offre pépinière », détaille Mélanie Fernandez. « L'offre booster est un programme très intensif, de cinq à six mois. C'est une incubation au cours de laquelle nous allons nous entretenir avec les porteurs de projet une fois par mois. Nous leur permettrons de rencontrer nos partenaires, lors de points collectifs, afin qu'ils soient guidés sur les différents aspects de la création d'entreprise. Nous ferons ainsi appel à des chefs d'entreprise, mais aussi à des banques ou des notaires, notamment, pour répondre à leurs interrogations », explique t-elle. « Enfin, nous nous appuierons sur nos compétences internes au sein de MACS, sur les sujets de l'urbanisme ou de l'environnement par exemple. Nous pourrons ainsi apporter un conseil gratuit, si les projets incubés sont en lien avec ces thématiques. » En tout, six bureaux seront dédiés aux candidats qui intégreront ce programme. « Ils seront accessibles 24h/24 et 7 jours sur 7, via des systèmes de badges pour que les entrepreneurs puissent venir travailler quand ils le souhaitent. » La Communauté de communes précise que le tarif est de 375 euros par projet pour la durée de l'accompagnement.

Des sociétés conscientes des enjeux du territoire

Le second accompagnement est le programme « pépinière ». Il a été conçu pour guider celles et ceux qui ont déjà créé leur structure juridique et qui ont moins de trois ans d'activité. « L'idée est aussi d'attirer sur place des jeunes entrepreneurs qui se projettent à long terme sur notre département et dont les activités auront une plus value pour le territoire », détaille Mélanie Fernandez. « Nous cherchons notamment à intégrer des dirigeants qui puissent créer de l'emploi ou nouer des partenariats avec d'autres acteurs ou des entreprises locales », explique la chef de service. « Nous voulons des entreprises tournées vers l'économie de demain et qui cherchent des solutions sur le volet social, environnemental ou touristique notamment. » Là aussi, six bureaux seront accessibles aux porteurs de projets et les tarifs sont fixés au mois. 

Deux salles de réunion seront également mises à disposition des entreprises présentes, mais pourront aussi être louées à des sociétés extérieures, qui souhaiteraient organiser des rencontres. « Nous avons un certain nombre de structures du territoire qui nous ont fait remonter ce besoin », explique Mélanie Fernandez. Avec son équipe, elle prépare déjà la rentrée et l'accueil des futurs porteurs de projet. « Un membre du service Développement économique sera dédié à cette pépinière. Il sera chargé de faire le lien avec les entreprises mais aussi d'animer le lieu en créant des stands et des ateliers collectifs. Des afterworks seront également organisés, à la fois pour les porteurs de projet présents au sein de la pépinière mais aussi pour les entreprises extérieures, là encore. Le but est vraiment de créer des synergies entre ces différents acteurs et d'accroître, si possible, l'attractivité du département. »