Bidart : Sealocker installe sa première station connectée à planches de surf dans les Landes - Premium

Vous avez peut-être vu passer la station conçu par Sealocker. « On l’a installé à Anglet pour qu’il se fasse secouer par le vent et les marées pour le tester » sourit Matthieu Guyonnaud, directeur commercial et marketing de l’entreprise. Une expérimentation grandeur nature pour ce casier qui entre en phase de commercialisation. Le prototype se refait d'ailleurs une beauté, il va être installé dans les prochains jours pour la première fois chez un client, Jo & Joe, un hôtel/auberge à Hossegor dans les Landes. Un début de commercialisation et une première installation qui marque une nouvelle étape dans le développement de Sealocker. Créée en 2021 par Nicolas Farolfi, le jeune entrepreneur s'est accompagné en 2022 de Matthieu Guyonnaud directeur commercial et marketing pour poursuivre l'aventure. À l’origine de la société, l’idée de créer un casier, un locker en bon français, pour stocker les planches de surf notamment au plus près des utilisateurs. « Le but, c’est de faire gagner du temps aux loueurs de planches ». En effet les deux associés qui composent l’équipe de Sealocker à Bidart ont calculé qu’en moyenne, la réservation de planches de surf faisait perdre par saison environ 580 heures aux loueurs de planches. « C’est comme pour louer une voiture, ça prend quinze minutes à chaque fois, le temps de tout remplir ». C’est comme ça qu’est né le locker. Un concentré de R&D équipé d’un logiciel de réservation développé en interne. Un logiciel commercialisé indépendamment en 2022 sans attendre la commercialisation de la station. Les associés ont décidé de proposer de gagner du temps pour les loueurs de planches en leur mettant à disposition un logiciel pour Mac et PC. Un logiciel couplé à une double application, une pour les clients, et une autre pour les loueurs. Concrètement, via l’application, un surfeur peut louer une planche, un débutant pour réserver un cours via une carte des lieux référencés. Il suffit ensuite de se rendre dans le lieu de réservation pour récupérer soit son cours soit sa planche. « Ça prend quelques secondes avec le QR code » précise Matthieu Guyonnaud. Un gain de temps pour le client et le loueur qui peut avoir accès à toutes les informations nécessaires liées à la location du matériel ou du cours générées automatiquement : la facture, la caution et la fiche client.BtoB avec le logiciel, BtoC avec le locker Une solution BtoB à destination des loueurs de planche et écoles de surf qui fonctionne selon une formule d’abonnement. Sealocker mise sur trois types de tarification allant de 50 à 85 euros par mois sans commission. Mais la formule est déjà prête pour intégrer le locker à 849 euros/mois avec le système de réservation inclus, comprenant cette fois une commission. « Sinon on ne passait pas » regrette Matthieu Guyonnaud. Si la solution logicielle est commercialisée depuis l’année dernière, sa commercialisation a réellement débuté le mois dernier selon le responsable. « J’ai mis quatre commerciaux sur les routes pour la vendre depuis un mois » , précise-t-il. En parallèle, le locker poursuit son développement. Le prototype permet d’accueillir 7 à 8 planches. « La version finale pourra sûrement en accueillir jusqu’à 10 » détaille Matthieu Guyonnaud. Un locker doublement breveté : sur la station en elle-même, mais aussi sur l’innovation qui permet de scanner soit même sa planche avant et après la location pour éviter la casse. « Il y a un système d’intelligence artificielle qui travaille avec 5 photos » précise le directeur commercial. La station est fabriquée en France, et très prochainement elle contiendra du plastique du Pays basque, puisque Sealocker vient de signer un partenariat avec RESAK qui récupère le plastique industriel pour en faire un matériau.Une solution qu’ils adressent pour les boutiques de surf, notamment celles qui ne sont pas en bord d’océan. « Notre locker prend en gros la moitié d’une place de parking et pour eux, c’est comme s’ils ouvraient un deuxième établissement » précise-il.Aujourd’hui, il s’agit de développer ces lockers et cette application autour des planches de surf, mais tout cela est amené à évoluer. Une mise à jour vient d'être réalisée, elle entérine le développement de la proposition de Sealocker. Non seulement il sera possible de réserver des planches, mais aussi des cours de surf, ainsi que la location de matériel de nombreux autres sports de glisse tels que la planche à voile.Plusieurs concurrents bien identifiés sur le secteur. Sealocker se revendique néanmoins « la seule solution complète avec location digitalisée sous QR code » avec un logiciel réalisé en interne, et avec un prix moins important que leur principal concurrent Blue Watch. Sealocker se différencie aussi en proposant une tarification adaptée à ses clients loueurs de planches et école de surf. « En ouvrant en début de saison, ils n’ont pas de trésorerie, alors plutôt que de leur faire payer à l’année, on les fait payer par mois » détaille Matthieu Guyonnaud. L’ambition à 3 5 ans, « c’est d’être le premier en nautisme en Europe sur la globalité de la solution Sealocker » ajoute-t-il. En parallèle, la société a d'ores et déjà acheté d’autres noms de domaines pour diversifier sa proposition. « On pourrait aller sur des sports qui sont aussi dans notre ADN comme le skate, ou le ski, la montagne en général » dévoile le directeur commercial. À terme, d’ici 5 ans, Sealocker ambitionne de créer un forfait global « pour aller rider » qui permettrait d'avoir accès à tous produits, du surf, au ski, etc. Dans cette même échéance, la société de Bidart aimerait pouvoir relocaliser et internalisation sa fabrication de stations.Sealocker prévoit une levée de fonds pour la fin de cet été. À ce jour, plus de 1.000 clients ont téléchargé l’application Sealocker.Sealocker Créée en 2021ESTIA 2, 97 All. Théodore Monod, 64210 BidartDeux associés et quatre agents commerciauxCA : /

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