Atlantik Care lance la commercialisation de ses produits de soin à base d’algues - Premium

« One with ocean ». « Faire corps avec l’océan », c’est le mot d’ordre de la société Atlantik Care lancé par Frédéric Toulemonde il y a trois ans, et aujourd’hui basé au Connecteur à Biarritz. Le chef d’entreprise, originaire de Lille, s’est installé au Pays basque pour développer sa gamme de cosmétique, et de produits d'hygiène à base d’algues des océans. Il vient d’ailleurs de lancer officiellement la commercialisation de cinq produits : trois produits de soin, et deux d’hygiène. À l’origine, l’entrepreneur était à la recherche d’un beau projet. « Je murissais ma réflexion à proximité de la mer, à Arcachon, et je suis tombé sur une huître, et j’ai tout de suite pensé aux soins », se souvient-il. Passé les interrogations autour de cette potentielle matière première, il décide de se rabattre sur les algues pour en faire des produits de soin. « Les algues ont un rôle hyper important » souligne-t-il. Le chef d’entreprise s’est alors rapproché d’un laboratoire dans les Landes chez ART&COS pour concevoir des recettes. « J’avais des espèces d’algues que je voulais utiliser pour des propriétés, pour le reste, je leur ai demandé », décrypte Frédéric Toulemonde. Un investissement d’environ 50.000 euros rien que pour la R&D et deux ans de travail de préparation. Pour la réalisation, il revendique un sourcing d’agents actifs à 100% originaires de la côte atlantique française. Pour le reste des matières premières nécessaires, il source en bio, naturel, et origine française aussi. Le résultat sont des produits notés entre 90 et 100/100 sur Yuka, l'application spécialisée dans la notation qualitative des produits. Quant au packaging, il met en avant ses deux flacons gel douche et nettoyant visage, qu’il a sourcé en Angleterre, dont le plastique a été réalisé à partir de déchets retrouvés dans les océans. « On essaie d’être le plus exemplaire possible, mais c’est encore compliqué d’éradiquer le plastique » nuance-t-il. Le reste des emballages sont en plastique recyclable, « entièrement » précise le chef d’entreprise.Une entreprise cosmétique engagée Mais dans ce secteur, les concurrents sont très nombreux, et le chef d’entreprise en a bien conscience. Pour autant, il cherche à se démarquer en avançant être « l’une des deux seules marques à base d’algues ». Par ailleurs, il revendique être « la seule société de cosmétique autant engagée dans la protection des océans ». Une partie des ventes de produits est, en effet, fléchée vers des associations comme pour commencer Itsas Arima, association qui œuvre à protéger les mammifères marins. À côté de cela, la société veut aussi organiser des nettoyages de plage. « On veut en faire une marque d’état d’esprit, une manière de bien consommer ». Une philosophie qu’il arbore jusque dans son board. « Un beau board » selon ses mots, puisque pour l’accompagner dans l’aventure, il compte parmi ses associés le président de Monabanq, Yvan Bourgnon, un skipper suisse engagé dans la protection des océans, un patron de laboratoire cosmétique, une directrice RSE, etc. Si c’est au Pays basque qu’il a décidé de s’installer, outre les considérations personnelles, c’est qu’il a été particulièrement bien reçu par les acteurs économiques locaux, et notamment par Bask Invest qui l’a accompagné sur son projet. Pour distribuer ses produits, il compte en partie sur son site internet, dont il fait gérer les stocks par un site logistique du Pays basque. Il mise également sur le retail, mais une fois encore un retail engagé. « On veut des points de vente éthiques ». À ce jour, la marque est présente sur sept boutiques. Sa stratégie d’expansion consiste d’abord à aller chercher les retails de la côte atlantique, et les grandes villes. Il s’est fixé l’objectif commercial de 150.000 à 200.000 euros de chiffre d’affaires d’ici un an. Le chef d'entreprise Frédéric Toulemonde lance la commercialisation de ses produits de la marque Atlantik Care. Crédits : Anthony Michel

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