À Herm, Soleiluna boucle la commercialisation de son parc résidentiel de loisirs - Premium

« C’est à mi-chemin entre le camping et le lotissement ». Voici une formule pour résumer le PRL, système dans lequel Soleiluna est spécialisée. Basée dans le Var, la société réalise sa première incursion dans le sud-ouest avec un programme situé à Herm. Le choix de cette opération s’est fait par opportunité. « Dans ma mission de prospection, je suis tombé sur la vente du camping l’Herminière et l’étude de marché m’a confortée », se souvient Christophe Pradal, le directeur général. Pour cause de retraite, la cession du camping de 1,8 hectare se réalise et Soleiluna procède à son aménagement. « On refait les réseaux d’eau, d’électricité, d’assainissement, on installe la fibre et on rénove le bassin aquatique ». Pour l’opération landaise, les travaux sont aujourd’hui terminés pour un montant total de 1,8 million d’euros investis. Lors de l’acquisition, dix-sept chalets étaient déjà présents sur les lieux. Ils ont été conservés, rénovés et « sont les premiers à avoir été vendus » d’après le représentant de la structure. En parallèle, 62 emplacements sont créés, avec une superficie de 200 à 487m². Avec un prix de départ de 64.000 euros, les lots ont rapidement trouvé preneurs. « Il ne nous en reste qu’une quinzaine disponibles aujourd’hui » se réjouit le dirigeant. Pour résidence secondaire ou investissement Ce qui plaît aux clients, c’est le régime juridique du PRL, conférant la propriété de la parcelle à l’acquéreur. Ainsi, il n’y a pas de loyers à verser à un camping, ni à se soumettre à des règlements parfois contraignants sur la nature du mobile home ou le montant des locations. Ainsi, le maître mot est la liberté. « On vend les parcelles mais pas les habitations légères de loisirs, le client peut ainsi y poser ce qu’il veut, on n’impose absolument rien ». Les seuls frais annexes à prévoir sont ceux liés à l’ASL (association syndicale libre) jouant le rôle de syndic de lotissement pour payer l'entretien des espaces verts ou de la piscine. « À Herm, cela représente environ 60 euros par mois par parcelle », précise le le directeur. Des frais légers et une latitude séduisante pour une clientèle aux profils divers. « Notre but est de donner accès à la résidence secondaire à tout le monde » clame Christophe Pradal. Avec ce système, les acheteurs peuvent trouver leur coin de paradis pour moins de 100.000 euros, terrain et habitation compris. Mais certains clients, flairant le bon filon, n’achètent pas forcément pour y passer leurs vacances. « Nous avons aussi des investisseurs et c’est particulièrement le cas pour le programme de Herm, où certains ont acheté un, deux, voire quatre parcelles pour y faire du rendement locatif saisonnier». En retrait des stations balnéaires Ce modèle de résidence secondaire accessible sept jours sur sept, toute l’année, la société Soleiluna le développe dans des zones parfois reculées. « Nos clients aspirent avant tout à la tranquillité et il faut trouver des biens accessibles » explique le spécialiste du PRL. Par conséquent, pas question de chercher sur la bande littorale où les prix sont trop élevés. « Nous préférons être en retrait des stations balnéaires et pour ça Herm était parfait car le terrain est sécurisé, au calme, tout en restant à quelques kilomètres de la plage et de l’animation estivale ». Pour ceux qui ne recherchent pas le sable et l'océan, Soleiluna commercialise actuellement un autre programme en Nouvelle-Aquitaine. En Corrèze, sur un ancien village vacances situé à Ayen, l’opération affiche des tarifs encore plus bas (à partir de 45.000 euros) pour des surfaces plus vastes (de 230 à 1570m²). S'apparentant au travail d'un lotisseur, l'activité de Soleiluna, créée en 2020, s'appuie à ce jour sur deux salariés et des prestataires externes. Ne souhaitant pas dévoilé son chiffre d'affaires, le directeur général évoque néanmoins les résultats obtenus sur le programme de Rocbaron (Var), achevé en avril 2023. « Sur les 120 lots, nous avons réalisé 9 millions de chiffre d'affaires pour un coût de revient de 7,5 millions ».

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