Les habitants des Pyrénées-Atlantiques sont les moins endettés de la région
199 dossiers de surrendettement ont été déposés l'an dernier dans les Pyrénées-Atlantique, contre 249 en Nouvelle-Aquitaine. Photo d'illustration : Adobe Stock
En Béarn et en Pays-basque, les habitants sont peu endettés par rapport à la moyenne régionale et nationale. Le département est celui qui recense le moins de situations de surendettement de la région.
Au pied des Pyrénées, vit-on mieux qu'ailleurs? La question, en réalité, n'est pas là. En tout cas, c'est dans en Béarn et au Pays basque que les ménages sont le moins surendettés, par rapport à d'aux autres départements de la région. Les « PA » affichent 199 dépôts de dossiers de surendettement pour 100.000 habitants en 2024. Ce volume est de 249 en Nouvelle-Aquitaine et de 245 en France métropolitaine. Selon la Banque de France, « cette situation comparativement plus favorable dans les Pyrénées-Atlantiques peut s’expliquer par des facteurs socioéconomiques (taux de chômage de 5,7%, taux de pauvreté de 12,6%, 5,3% de la population de moins de 65 ans couverte par le RSA, niveau de vie annuel médian plus élevé à 23.300 euros ».
Presque 40 millions d'euros
En 2024, le nombre de dossiers déposés auprès de la commission de surendettement du département des Pyrénées-Atlantiques s’élève à 1.194. Ce chiffre est en progression de 11,7% par rapport à 2023 (1.069 dossiers déposés), ce qui est l'évolution identique au reste de la région. Malgré cette hausse du nombre de dossiers, l’endettement global des ménages surendettés des Pyrénées-Atlantiques évolue peu d’une année sur l’autre. Le surendettement représente 39,6 millions d’euros. Dans cette somme, 45% sont des dettes à la consommation, 24% sont des dettes immobilières, 13% sont des dettes de charges courantes, 18% représentent d'autres dettes.
Le risque de surendettement apparaît particulièrement élevé pour certaines personnes car 80,2 % ont entre 25 et 64 ans, 17% des personnes surendettées sont des familles monoparentales, 25% des débiteurs et codébiteurs sont au chômage ou sans capacité de remboursement dans près de la moitié des cas (46.6%).