Le Congrès International du Tourisme Sportif a débuté ce lundi à Pau

« L'aboutissement de nombreux mois de travail », se félicitait dans une intervention vidéo la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera. Empêchée d'être présente en personne par la coupe du monde de rugby, la ministre s'est félicitée du « potentiel immense » du tourisme sportif, plébiscité par les Français. La tenue de ce Congrès, a-t-elle conclu, permettra aux acteurs du secteur de répondre aux défis de l'accessibilité pour tous, de l'écoresponsabilité et de la surfréquentation, principaux enjeux, selon elle, du tourisme sportif dans les années à venir. François Bayrou, également absent, s'était fait représenter par son premier adjoint Jean-Louis Pérès, venu accueillir les congressistes et vanter les mérites de Pau, ville sportive et touristique. 

En matière de sport, « Les Français ne sont pas seulement croyants, mais aussi pratiquants », s'est félicité lors de la première intervention de la journée Virgile Caillet, délégué général de l'Union Sport & Cycle. Reprenant  les chiffres de l'étude « Sport dans la Ville » de juin 2023, il a souligné le fait que seulement 11% des Français se déclarent « pas du tout intéressés » par le sport, et que 50% pratiquent une activité physique de façon régulière. Parmi les nouvelles pratiques, la montée en puissance des sports sans encadrement, pratiqués en autonomie : randonnée, natation et course à pied ; mais aussi celle des « sports de forme » : musculation, yoga, fitness...  « Dans le tourisme sportif, il va bien falloir s'adapter à ces nouvelles pratiques », a-t-il conclu, avant de s'intéresser à l'impact du réchauffement climatique sur ces pratiques sportives.

Le programme de lundi comprenait également une table ronde consacrée aux séjours sportifs plébiscités par les Français et les Européens, puis un « Summer Debrief » revenant sur le bilan de la saison estivale au niveau national et régional.

Retrouvez le programme de la seconde journée sur le site de l'événement.