Euralis : « Nous consacrons du temps à former les jeunes » - Premium

Fin septembre dernier, Euralis était accrédité Happyindex Trainees 2025. Le label organisé par l’entreprise Choose my company distingue « les organisations où les étudiants sont les plus motivés et heureux ». « C’est la neuvième année consécutive que nous sommes accrédités, se félicite Amina Rahali, responsable développement RH de la coopérative agricole béarnaise. Nous sommes reconnus par les publics étudiants, grâce notamment à des partenariats avec des écoles qui nous ont permis de nous positionner comme une entreprise accueillante pour les étudiants et stagiaires. »« Ce dont les étudiants et stagiaires ont besoin, explique Amina Rahali, c’est d’avoir une mission claire, un tuteur qui les accompagne, et surtout une place reconnue dans l’entreprise. » Autant d’éléments sur lesquels Euralis a mis en place des politiques dédiées. « Chaque alternant a un tuteur qui reçoit une formation avec des partenaires certifiés, qui fait des points hebdomadaires ou quotidiens avec lui et lui permet de progresser dans son autonomie. » Euralis veille aussi « à ce que chaque alternant ou stagiaire ait une mission clairement définie, ajoute Amina Rahali. On ne fait jamais d'ouverture de poste sans que celui-ci n’ait été challengé en interne, avec un périmètre bien défini ». Enfin, ajoute-t-elle, « on fait en sorte d’offrir à chaque alternant ou stagiaire les mêmes conditions de travail qu’à un collaborateur. Selon leurs postes, ils ont des ordinateurs portables, un accès au VPN de l’entreprise, ils sont équipés exactement de la même manière que les salariés. Ça développe un sentiment d’appartenance assez rapidement ».À lire également -L'IAE Pau-Bayonne renforce ses formations en management Les alternants ont également le même accès au télétravail que leurs collègues en CDI et CDD. « Après la mise en place du télétravail pour nos collaborateurs, raconte Amina Rahali, les alternants nous ont fait remonter qu’ils étaient eux aussi intéressés. Après leur phase d’intégration, et pour les postes où c’est possible, il y a une mesure de l’autonomie de l’alternant qui est faite par son manager, son tuteur et son école. Et si toutes les conditions sont réunies, on peut mettre en place le télétravail. » Le premier vivier de recrutement L’intégration des stagiaires et apprentis présente cependant des spécificités par rapport à celle d’un salarié. « Nos alternants nous ont soufflé une idée, reprend Amina Rahali, ils souhaitaient pouvoir se connecter entre eux au sein d’Euralis. » La coopérative a donc instauré, l’année dernière, un séminaire d’intégration dédié aux alternants, sur une journée. En plus de l’onboarding commun à toutes les équipes, des intervenants viennent présenter aux alternants l’entreprise, sa raison d’être, ses objectifs stratégiques, les chiffres ou encore ses clients. « C’est aussi un temps où ils construisent leur réseau interne avec les différents alternants dans différents services. Ce qui leur permet, après ce séminaire, de pouvoir désigner une ou plusieurs personnes chargées de l’animation de cette équipe, et ce groupe continue de vivre même après leur départ », détaille la responsable RH. Des dispositifs forcément chronophages, mais qu’Euralis met en place « pour une raison toute simple, explique Amina Rahali, les alternants sont notre premier vivier de recrutement, nous avons des taux de conversion aux alentours de 85%. Ils sortent avec un CDD ou un CDI. Pas mal de nos collaborateurs ont commencé en alternance et ont aujourd’hui dix ou quinze ans d’ancienneté. Nous avons une vraie politique de mobilité interne et d’apprentissage, c’est pour cela que nous consacrons du temps à former les jeunes ».Cet article est paru le 31 octobre dernier dans le supplément papier « Résolution » de Placéco Béarn. Retrouvez ici le compte-rendu du premier salon béarnais consacré à la RSE.

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