Après l’arrêt de l’activité ski de fond, quelle stratégie pour les chalets d’Iraty ? - Premium

Les chalets d’Iraty, l’image d’Epinal de la montagne souletine sous la neige. Pourtant, depuis plusieurs années, la neige se fait plus rare à Larrau. Si bien que la station nichée à 1.300 mètres d’altitude a décidé de suspendre son activité de ski de fond pour cet hiver. Iraty, ce sont 35 chalets, un restaurant, ainsi que des activités toute saison. On fait le point sur la stratégie économique des chalets d’Iraty avec le président de la commission syndicale de Soule, Jacques Barreix, gestionnaire du site vieux de plus de 50 ans. Placéco Pays basque : Aujourd’hui ça représente quoi l’activité aux chalets d’Iraty ? Jacques Barreix : Ce sont plus d'une vingtaine de personnes avec deux salariés. La nouveauté cette année, c’est que nous avons repris en régie le restaurant. En ce qui concerne les chalets, ce sont plus de 55.000 nuitées par an qui sont réalisées grâce aux 35 chalets en location. Ce n’est pas un remplissage constant, mais ce sont effectivement tous les week-ends et vacances scolaires et puis des périodes hautes comme partout, les mois de mai, juin, juillet et août. Ensuite ça diminue un peu. La semaine en hiver, les chalets ne sont pas systématiquement pleins. Par ailleurs, il y des retombées économiques sur le territoire. Aujourd’hui, on a une boutique dans laquelle on privilégie la vente de produits de la vallée, que ce soit des artisans ou des producteurs fermiers.Pourquoi avoir décidé d’arrêter l’activité ski de fond ? Il faut dire qu’Iraty ce n’est pas une station de ski, c’est une destination quatre saisons, ce n'est pas un site à très haute altitude. L’enneigement, ces dernières années, n’est pas si important et donc la décision est de bon sens. En hiver on dame les pistes, et si les températures sont clémentes les jours suivants, ça fond et il faut tout recommencer. Le damage, c’est un travail important, coûteux aussi et qui, pour Iraty, ne s’inscrit pas dans la durée puisque la neige fond. Ce n'était pas un argument de vente de se revendiquer station de ski de fond. En revanche, on dira qu’on est une station spécialisée raquettes, parce qu’on peut chausser, déchausser et se balader dans les sous-bois. Ça demande de la préparation de pistes, mais c’est moins lourd et c’est plus adapté à notre altitude et à nos moyens. Parmi les développements, comment allez-vous développer cette activité raquettes ? On va la développer avec des sorties à thèmes, et on travaille avec l’ONF, les guides de montagne, le CPE, la fédération de chasse, la LPO de façon à intéresser les pratiquants de cette activité. Parce qu'elle existait déjà, et l’idée c’est d’accentuer un petit peu. En parallèle, on fait aussi des sorties VTT, des balades, etc. Vous parlez de destination quatre saisons, comment vous développez cette stratégie-là ? On multiplie les activités. Par exemple, pendant l’été, on a des activités comme des visites de cayolars, explications du pastoralisme, de ce que sont le territoire, la forêt, les activités de forêt, à la montagne. C’est tout ceci qu’on veut raconter lors des séjours à Iraty. Ce sont des activités qu’on détaille à chaque fois qu’on vend des locations aux chalets. À Iraty, on veut un tourisme durable, qui respecte l’environnement, on fait des activités simples, en mettant en avant les activités du territoire et liées à la nature. On veut respecter le site et l’environnement. Le développement futur de la station d’Iraty, vous le voyez comment ? On veut maintenir l’existant. Il n’y aura pas plus de lits à Iraty qu’il y en a aujourd’hui. On veut diversifier les activités. On sait que pour fidéliser, c’est nécessaire.

Après l’arrêt de l’activité ski de fond, quelle stratégie pour les chalets d’Iraty ? - Premium

Néo Terra fait son festival à Darwin

Assises de l'Économie de la Mer : « Une grande première pour ...

Le 18 novembre à Bordeaux, une table ronde sur la propulsion

Retour du sommet agroécologie de Bordeaux, le 14 novembre

Néo-Aquitains : les entreprises les plus performantes bientôt ...

Cette année, le symposium NextSpace ira « to the Moon and ba

Marennes : un atelier sur la reconversion professionnelle

Nouvelle-Aquitaine : l’association Transtech organise une journée ...

La chronique innovation : le CES, un coup de pouce pour les startups girondines

Comment Flex-on veut formaliser son engagement RSE

Comment le caviar Perlita investit pour s'adapter au changement climatique

Chemparc : Pierre Nerguararian quitte la présidence, Audrey Le Bars prend sa succession

Digitéco #16 Pourquoi le numérique responsable est une priorité

Le Département cherche 9 millions d’euros pour sauver le Fort Boyard

Deeptech : Luchrome, un saut à Vegas pour révolutionner les écrans e-paper