Profession : Chef d’entreprise = manager d’équipe… performante (?)

Lorsque nous employons le mot « gérer des ressources », nous y associons bien souvent une dimension relative aux méthodes, aux process et procédures, à la notion de mesure quantitative et comparative. La notion « Humaine » ne sait pas toujours bien ou se situer entre l'administration du personnel et le développement des personnes.

L’Être Humain, quel que soit son sexe, son origine, sa couleur, ou tous autres points qui peuvent marquer une différence apparente à I ‘œil , a cependant une démarche fondamentale commune et systématique. Quand une activité, une action, un projet a du sens pour lui et à condition que cela génère de la motivation, de l'envie, chez lui, alors il se met en quête de se donner les moyens en cherchant les ressources adéquates qui contribueront à la réussite de sa démarche.

Ces ressources sont alors répertoriées selon deux axes : Externe et lnterne. Les ressources externes répondent aux questions : de quoi ai-je besoin ? et qui peut m'aider ? La ressource interne est quelquefois oubliée, car elle répond à la question : quels efforts vais-je devoir fournir ?

« Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse »

Alors quand nous serons tentés d'utiliser la phrase universelle du « je n'ai pas eu le temps» lorsque nous n'avons pas réalisé une action, il serait plus honnête, vis à vis de nous-même, de répondre plutôt aux 3 questions :

   "oui à la compréhension" Est-ce que je comprends le SENS de ce que l'on me propose?

   "oui émotionnel et relationnel" Est-ce que j'ai l'ENVIE, la MOTIVATION d'y aller?

   "oui à la réalisation" Ai-je la CAPACITE (responsabilité, autorité, moyens, compétences, temps) pour y arriver ?

(et oui le temps est un moyen, il est limité car il n'y a que dans Excel que l'on peut insérer un jour supplémentaire !

il est donc parfois vrai que le fait de ne pas savoir dire NON à plusieurs demandes dans un espace­ temps limité, nous met en incapacité de réaliser une action même si celle-ci a du sens et nous motive réellement).

La plupart des formations scolaire ou continue nous permettent d’acquérir de nombreuses connaissances (SAVOIR) et certaines par des mises en travaux pratiques nous aident à les transformer en compétences (SAVOIR FAIRE), qui à leur tour vont nous permettre d'être en capacite de transformer notre projet en action concrète...

Bref elles nous aident à devenir un vrai directeur de production et de fabrication !!

Mais au fait, ce que je veux moi, c’est devenir un chef d’entreprise ...

une personne qui en plus de ces compétences spécifiques devra également être un actionnaire qui construit et gère son patrimoine, un directeur administratif et financier qui bâtit et analyse son chiffre d'affaire, un directeur commercial/marketing qui élabore une politique d'achat et de vente, un Responsable Hygiène et Sécurité qui doit connaitre les obligations légales, un directeur des Ressources Humaines qui organise le plan de travail de ses employés, et en plus un directeur manager général qui doit animer et motiver son équipe au quotidien...

Bref un manager d’équipe… performante.

Lorsque l'on s'intéresse à I ‘origine du mot manager, une définition le relie à l’anglais ou il signifie "celui qui s’occupe de (quelque chose), qui conduit". Le manager est donc celui qui sait gérer, organiser et conduire une affaire, un service, une équipe, etc.

Une autre définition se retrouve dans le verbe français "mesnager" qui signifiait "tenir en main les rênes d'un cheval", lui-même dérivé de l'italien manegiarre, maneggio, manège, c'est-à-dire la ou l'on dresse les chevaux et du latin "manus" la main.

En 1600, Olivier de Serres, publie "Le théâtre d'agriculture et le mesnage des champs" dans lequel l'objet de son discours concerne les buts et moyens de la gestion pratique d'un domaine agricole, l'économie domestique, l'ordre et la dépense de la maison des champs et l’organisation des actions des travailleurs agricoles.

"extrait : Pour bien faire quelque chose, il la faut bien entendre premièrement. Il couste trop cher de refaire une besogne mal faicte, et surtout en l’agriculture, en la quelle on ne peut perdre les saisons sans grand dommage. Or, qui se fie à une générale expérience, sans savoir pourquoi, il est en danger de faire des fautes mal réparables, et s’engarer souvent à travers champs sous le crédit de ses incertaines expériences".

A partir du xv siècle en français « mesnager » a donc désigné le fait de tenir les rênes d'une entreprise (exploitation agricole, fabrique, administration, etc.) et non plus seulement d'un cheval...

Quelle est la finalité d'une entreprise ?

Selon le dictionnaire, une entreprise est une structure économique et sociale qui regroupe des moyens humains, matériels, immatériels (service) et financiers, qui sont combinés de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole).

Si vous êtes à la tête d’une entité qui se retrouve dans cette définition c’est que vous êtes bien un chef d’entreprise autrement dit un entrepreneur.

Prenons un peu de recul, lorsque nous entreprenons un voyage, nous espérons vivre une aventure qui nous permettra de nous enrichir de nouvelles expériences et de nouvelles connaissances....

"Le vrai voyage n'est pas de chercher de nouveaux paysages mais d'y porter un nouveau regard." Marcel Proust

Et si être chef d'entreprise signifiait tout simplement explorer de nouvelles connaissances, enrichir notre patrimoine "interne" par l'ouverture aux autres pour le bienfait du collectif et donc au premier chef pour le nôtre.

Et si être chef d'entreprise consistait à chercher à créer un capital d'humanité, un capital basé sur la richesse des relations humaines et pas uniquement un capital à seule référence financière, comptable ou juridique.

Ignorer l'impact de la dimension humaine revient à s'apprêter a mal vivre notre "entreprise" car si la dimension quantitative de la gestion des ressources est un paramètre indiscutable, les résultats que celle­ ci constatera, seront en grande partie liés à l’impact qualitatif des relations humaines qui existent au sein du groupe.

Alors comment passe-t-on d'un groupe a une équipe performante et efficiente?

Sur quels leviers pouvons-nous agir pour être sûr que le capital le plus précieux de notre entreprise, soit et reste celui qui part tous les soirs et qui revient le lendemain matin?

A nouveau, selon le dictionnaire, une équipe est créé pour qu’un groupe de personnes unissent leurs forces vers l’atteinte d’un objectif commun. Chaque personne y est unique, aucune histoire n’est identique et nos parcours sont tous jalonnés de réussites, souvent l’expression de nos forces, de nos valeurs ajoutées et d’échecs qui eux révèlent plutôt nos limites

Dans ce cadre, le manager va devoir s’enrichir d’un savoir-faire spécifique aux relations humaines en adaptant son canal de communication.

La finalité n’est pas se contenter de dire les choses, elle devient d’être sûr que l’autre a parfaitement entendu et compris mon message, quel que soit la nature de celui-ci.

Ce savoir faire spécifique est appelé l’assertivité, à savoir la capacité de communiquer dans le respect de l’autre ET dans le respect de soi… un savant dosage à acquérir pour éviter les non-dits et les mal dits qui ont comme point commun leur inefficacité relationnelle.

Il apparait donc bien 2 dimensions à la notion d’entreprise : l’une « organisationnelle » et l’autre plus « humaine » 

Notre propos est centré sur cette seconde dimension, avec comme objectif pour le manager de :

"Mieux jouer et mieux faire jouer…"

Être à la tête d’une équipe, c’est prendre la responsabilité d’en développer le potentiel de performance pour atteindre un haut niveau de pratique et espérer ainsi pouvoir obtenir de grands résultats. 

Comment rendre mon équipe dynamique ? 

Comment optimiser sa performance et atteindre des résultats? 

Quel est mon rôle ?

Voilà quelques bonnes questions que doit se poser le chef d’entreprise …

"Le management de la performance est la clé du management de l’équipe"

La performance est optimale lorsqu’une équipe a mis en œuvre l’intégralité de ses moyens actuels pour atteindre les objectifs fixés.

En situation concurrentielle (compétition) le sport nous confirme la loi naturelle du plus fort, ou une équipe perd face à un adversaire de catégorie supérieure lorsque ce dernier utilise une quantité suffisante de son potentiel supérieur de performance.

La beauté du sport réside dans la situation inverse, lorsqu’une petite équipe… sur le papier, arrive à exprimer 100%, et parfois plus, de son potentiel de performance et ainsi venir « coiffer » un adversaire pourtant potentiellement plus fort, qui n’a pas su de son côté utiliser ses ressources et faire l’effort de produire une performance simplement supérieure à celle de son adversaire du jour…

Le rôle et la responsabilité du chef d’entreprise/manager d’équipe pour optimiser la performance repose sur 4 éléments complémentaires, que le sport professionnel a découpé en 4 métiers complémentaires

PREPARATEUR PHYSIQUE et MENTAL : Veiller au maintien de la forme physique et mentale des équipiers qui perdent du potentiel de performance en situation de fatigue prolongée,

COACH RELATIONNEL Créer « l’ambiance» pour des relations équilibrées sources de la motivation, de la confiance en soi et en « les autres ».dans l'objectif de développer la collaboration efficace.

ENTRAINEUR Développer et maintenir un haut niveau de savoir-faire par une politique permanente de formation et de mise en pratique.

MENEUR Posséder un temps d’avance par l’élaboration d’une stratégie (vision) et l’explication régulière d’une « tactique de jeu » adaptée à chaque équipier et à l’équipe, pour affronter le « marché » (l’adversité).

Avec cet éclairage, le métier de manager en entreprise pourrait être maintenant considéré comme le regroupement de ces 4 éléments qui au prix d’un savant équilibre créeront les conditions de l’apparition du 5ème élément : la sublimation performante, qui sera le résultat du dépassement individuel et collectif permettant l'atteinte d'un résultat optimal en conformité avec le potentiel de performance de son équipe.

Nous croyons qu’un individu peut relever ce challenge, sous réserve de bien comprendre les exigences et les complémentarités de chaque métier en termes de compétences et de chaque personne de son équipe en termes de comportements.

Pour cela, nous sommes convaincus qu’il faut commencer par être exemplaire dans notre rôle de chef d’entreprise/manager d’équipe et plus particulièrement dans notre démarche de formation permanente personnelle, car si se connaitre soi-même est un préalable nécessaire, il n’est cependant pas suffisant.

N’oubliez jamais que nos actes sont observés et que si nous sommes toujours des exemples, il est compliqué d’être toujours exemplaire. Seule la pratique au quotidien et l’entrainement régulier permettent l’évolution du potentiel de performance et donc l’atteinte d’un haut niveau de résultat.

Pour avoir cette exigence, nous vous proposons d’apprendre ou de réapprendre à fabriquer le remède appelé BSP(*) et dont vous prendrez tous les matins deux cuillères à soupe avant d’aller travailler.

* BSP (Bon Sens Paysan qui dit que l’on ne peut espérer récolter que ce que l’on a cultivé et donc préalablement semé)

Le seul test PCR qui procure du plaisir, lorsqu’il est positif.

Prenons ensemble conscience, de l’importance d’être bien accompagné dans notre évolution personnelle et que le choix de notre (nos) accompagnateur(s) est la première étape de la construction d’une équipe, car le binôme en est la toute première définition.

"Nul n’est parfait… une équipe peut l’être !!"

sous condition de comprendre comment, d'être motivé et de se donner les moyens...