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Le nouveau préfet des Pyrénées-Atlantiques dévoile sa méthode et ses priorités

Écosystème
lundi 25 novembre 2024

Jean-Marie Girier est le nouveau préfet des Pyrénées-Atlantiques. | Photo LVG

Successeur de Julien Charles à la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Marie Girier, a officiellement pris ses fonctions ce lundi. L'occasion, pour le nouveau préfet, de dire quelques mots de son parcours, de ses méthodes de travail, et de distiller quelques éléments d'agenda comme autant d'indices sur les priorités de son action.

Arrivé « depuis 48 heures » en Pyrénées-Atlantiques, le nouveau préfet du 64 Jean-Marie Girier a officiellement pris ses fonctions ce 25 novembre. Âgé de 40 ans, Jean-Marie Girier a fait la majeure partie de sa carrière « dans l’univers des collectivités locales », a-t-il raconté lors de sa première conférence de presse. « Les collectivités territoriales sont un espace de solutions, je suis très admiratif de l’engagement de nos élus », souligne-t-il. Passé ensuite la place Beauvau et l’assemblée générale, il occupe son premier poste de préfet dans le Territoire de Belfort. « Un territoire très industriel, insiste le nouveau préfet, avec des thématiques que l’on retrouve ici, comme l’énergie et l’hydrogène ».

Ancien socialiste, passé à la macronie dont il fut le directeur de campagne en 2017, Jean-Marie Girier a détaillé sa méthode, autour de trois idées : « le dialogue », « la confiance » et « la proximité ». « Je suis convaincu que l'État est fort lorsqu’il associe, concerte, qu’il écoute les acteurs du terrain », développe le représentant de l’Etat. Parmi ceux-ci, le département, dont le préfet annonce avoir déjà rencontré le président, pour évoquer en particulier la situation budgétaire. « Qu’il s’agisse de l’Etat ou des collectivités locales, une démarche d’économie va devoir être mise en œuvre, souligne Jean-Marie Girier. L’enjeu sera, en fonction des décisions budgétaires finales qui seront prises par le gouvernement, d’accompagner les collectivités locales à maintenir et à poursuivre l’investissement. »

Etat facilitateur

Sécurité et question migratoire seront, annonce-t-il, au cœur de son action, avec certains de ses premiers déplacements consacrés « aux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers en signe de soutien et d’exigence », ainsi que des visites à Hendaye et Bayonne sur le thème de l’immigration irrégulière. L’économie « sera le thème de [sa] deuxième semaine », annonce également le préfet. Il s’agira, tout d’abord, de rencontrer syndicats agricoles et Chambre d’agriculture, mais aussi de se rendre « dès la semaine prochaine » sur le bassin de Lacq et de mettre en place le Comité départemental pour l’emploi, présidé conjointement par la Préfecture et le Conseil départemental.

« Un Etat facilitateur, c’est aussi pour accélérer un certain nombre de dossiers » de réindustrialisation », affirme le représentant de l’Etat. « On doit pouvoir concilier les enjeux de développement économique et d’acceptabilité, reprend-il, le rôle de l’Etat est aussi d'être un régulateur, de veiller au respect de l’environnement ». Un rôle qu’il envisage « en accompagnement, sur des sujets qui sont ici, déjà très portés par les collectivités locales ».

Jean-Marie Girier a également annoncé un déplacement prochain sur la côte basque pour signer le projet partenarial d'aménagement Bidart Guéthary, consacré à la lutte contre l’érosion du littoral. Il abordera également la problématique du logement. Côté béarnais, le préfet sera jeudi en Vallée d’Aspe pour une première visite des travaux de remise en état de la RN 134. Les travaux « avancent bien », a dévoilé Jean-Marie Girier, qui se dit « plutôt optimiste » sur la tenue de l’objectif d’une réouverture au trafic en janvier 2025.

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