Eurosima : quel bilan après la 23e édition du Surf Summit ? - Premium

Quels ont été les retours après cette édition 2024 ?Nous fêtons cette année nos 25 ans et nous avons voulu marquer le coup. De ce fait, nous avons été très ambitieux et nous avons décidé de travailler bien en amont sur cette édition. Nous avons eu l'accord d'un certain nombre d'intervenants de très haut niveau, ce qui nous a permis de faire une communication ciblée sur les profils des intervenants. Nous avons notamment eu Shane Dorian, qui est l'une des légendes du surf. On a eu un retour immédiat en matière d'intérêt et d'inscriptions. Ça n'a jamais été aussi fort et aussi rapide. Et au final, cette édition 2024 a été une édition de tous les records. On avait, juste avant le démarrage, 500 inscrits professionnels. Parmi eux, des dirigeants ou des cadres de petites, moyennes et ou grosses entreprises, des personnes orientées plutôt en communication, des maisons d'édition ou encore des boîtes de production. Nos partenaires des centres de formation étaient également présents. On a enchaîné sur deux jours de témoignages, de conférences et de tables rondes. Nous avons également organisé notre appel à projet innovation et c'est cette année encore Yann Dalibot, le fondateur de Soöruz, qui l'a remporté. Et les retours qu'on a eu ont été vraiment positifs.Trois grands axes stratégiquesPlusieurs thématiques ont été abordées et notamment celle de l'IA. Pourquoi celle-ci en particulier ?Aujourd'hui, l'IA touche les aspects de nos activités professionnelles. Elle est partout, jusque dans notre poche avec nos smartphones. C'est à la fois fascinant de voir tout ce qu'on peut faire avec mais aussi un peu angoissant, pour certains, quand on réalise à quel point la technologie évolue vite. Et justement, c'était tout l'intérêt de la conférence de Cyril de Sousa Cardoso, qui est CEO chez Polaria. L'idée principale est de s'en servir comme un outil, sans le voir comme un logiciel qui pourrait nous remplacer. Je dirais que c'est une sorte d'assistant augmenté qui élargit la vision et les fonctions qu'on a au quotidien. Après il ne faut pas oublier que c'est avant tout un modèle mathématique et qu'il faut garder son libre arbitre, en tant qu'entrepreneur. C'est à nous d'éduquer le logiciel et non l'inverse. L'idée avec cet outil, à mon sens, c'est de pouvoir toujours garder la curiosité nécessaire pour s'ouvrir à d'autres choses.Quel est l'intérêt d'événements de ce type ?Au-delà des évènements que nous organisons, nous restons toujours à disposition de nos adhérents pour les accompagner au mieux. Pour rappel, notre mission numéro un à l'Eurosima, c'est la promotion et le développement économique des entreprises qui font partie de notre réseau, quelle que soit leur taille. Nous comptons aujourd'hui 215 adhérents répartis dans 7 pays européens, avec une majorité en Nouvelle-Aquitaine. L'Eurosima c'est aussi 4.000 emplois directs, 10.000 indirects et 2,1 millions d'euros de chiffres d'affaires sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine. Pour les accompagner, nous avons trois axes stratégiques : le premier gravite autour de l'économie circulaire, du développement durable et de la RSE. Le second repose sur la transformation digitale globale des entreprises. Et le troisième, sur les emplois, la formation et le développement des compétences. Donc selon ces trois grands axes, on travaille sur des orientations stratégiques et on a des déclinaisons et des réponses à apporter à nos adhérents. On essaie de les accompagner au mieux, soit à travers des workshops thématiques ou de mettre à disposition des événements professionnels, mais aussi des projets mutualisés et des services.Cyril de Sousa Cardoso, CEO chez Polaria, animait la conférence sur l'IA. Crédits : Eurosima, Stéphane RobinUn ralentissement du secteur depuis le début de l'année Justement, quelles sont les prochaines échéances pour vous ? On a la semaine prochaine, les 7 et 8 octobre, le Congrès International du Tourisme Sportif qui aura lieu à Pau. C'est vraiment important pour nous d'y être, à la fois pour avoir un retour sur les fréquentations au cours de la saison estivale et l'état des lieux sport et tourisme, mais aussi pour se projeter sur des projets d'attractivité et de développement territorial européen avec nos partenaires. Autre rendez-vous : l'Eurosima Beach Party, le 17 octobre prochain. On réunit, sous couvert d'un challenge inter-entreprise de surf, une centaine de collaborateurs, tous des entreprises et des partenaires de l'Eurosima. On a cette compétition mais on a aussi des sessions de workshop organisées ce même jour, sur les thématiques de management et d'accompagnement. Et puis, en fin d'année, en novembre et en décembre, on aura également des workshops autour de la transition digitale et notamment de l'accompagnement sur les thématiques digitales.Comment se portent les filières de la glisse en cette rentrée 2024 ? On a une grande chance, en fait, parce qu'on est sur une niche autour du milieu du sport, de la santé, et du bien être. Ce sont des secteurs qui se portaient plutôt bien ces dernières années, surtout en sortie de Covid. Il y avait une vraie croissance et une vraie appétence de la part des consommateurs et des pratiquants. Tout le monde voulait de l'océan et de la montagne. Et puis, il y a eu, comme dans tous les secteurs, un ralentissement très fort qui s'est opéré depuis le début d'année, lié au contexte, bien sûr, international et politique. Il se trouve que c'était pile au moment où la majorité des entreprises avaient eu leurs dotations de produits et avaient alimenté les magasins, les retailers, un peu partout en Europe. Donc aujourd'hui, il y a un problème de sur-stock, clairement, qui va mettre un petit peu de temps à s'estomper. Il va falloir être encore un peu patient. Mais je dirais que sur la situation globale, donc, d'évolution, de mise en marché, en fait, et de développement du chiffre d'affaires de nos entreprises à l'échelle européenne, on est sur une croissance moins forte que les années précédentes, mais une légère croissance tout de même.

Eurosima : quel bilan après la 23e édition du Surf Summit ? - Premium

Sur le même sujet

TMS : un ostéopathe à l'essai chez Artzainak

Hélioparc inaugure son nouveau bâtiment... et prépare déjà l ...

Grand Pavois : qui sont les lauréats des Trophées de l'innov ...

À Angresse, pourquoi le centre Islo Santé mise sur les syner ...

Assises de l'Économie de la Mer : « Une grande première pour ...

Semaine de l'industrie : la 13e édition se tiendra en novemb ...

Découvrez les membres du comité de pilotage de Résolution en ...

RSE: pourquoi le Village des Métiers et Résolution font salo ...

Résolution Béarn : découvrez le programme de la plénière d’o ...

Venez échanger avec Christelle Bonnemason-Carrère le 23 octo ...

La French Tech Pau Béarn consacre une conférence au manageme ...

Découvrez le programme des Rencontres de l'e-tourisme 2024

Le Medef Béarn et Soule élit sa première présidente

Edtech : Kidaïa accélère et invente un nouveau modèle économique

Digiteco #13 : Les technologies immersives au service de la formation, promesses et freins

En images : Placéco fait sa rentrée, 600 personnes au Palais des Congrès de Bordeaux

Pourquoi Laruns a racheté le Petit Train d’Artouste

DigitÉco #12 : souveraineté des données, comment accélérer ?

ESS : Comment Util'Eco valorise le matériel informatique usagé