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Le projet de corridor d’hydrogène de Teréga va recevoir 35 millions d’euros de fonds européens

Stratégie
lundi 03 février 2025

H2med fera partie d'une dorsale européenne de transport d'hydrogène. Crédit : Enagás

Le projet de dorsale hydrogène européenne, porté en particulier par le géant béarnais Teréga, vient de se voir attribuer 35 millions d'euros de subventions européennes. Ces fonds, qui seront fléchés vers des études environnementales et d'ingénierie, rapprochent le projet H2med de sa décision finale d'investissement.

C’est une étape majeure pour un projet qui ne l’est pas moins. Le projet H2med, associant les transporteurs gaziers de l’Espagne, du Portugal, de la France et de l’Allemagne pour créer une dorsale européenne de transport d’hydrogène vert, vient de se voir attribuer 35 millions d’euros de subventions par l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l'environnement (CINEA), dans le cadre de l’appel à projet CEF [Connecting Europe Facility - Mécanisme pour l’interconnexion en Europe, ndlr].

« Après l’inclusion des projets H2med, CelZa et BarMar dans la liste des projets européens d’intérêt commun en 2024, il s’agit de la grande étape suivante administrative et financière de ce projet », se félicitent, dans un communiqué de presse, les cinq opérateurs gaziers associés au sein du projet, qui évoquent un « nouveau chapitre » pour le corridor.

Une étape importante avant la décision finale d'investissement

Les fonds récoltés seront dirigés vers des études d’ingénierie et environnementale, ainsi que vers l’obtention des différents permis nécessaires. « Selon les résultats des études, les porteurs du projet H2med se porteront candidats à un nouvel appel à projets CEF Energy pour prendre leur décision finale d’investissement, annoncent les partenaires. L’attribution des fonds CEF [à ce projet] montrant son état d’avancement technique, mais aussi le rôle clé du corridor dans la future économie européenne de l’hydrogène et la création de toute une chaîne de valeur au début des années 2030 ».

« L’hydrogène fera partie des molécules qui seront utilisées demain pour l’industrie et la mobilité décarbonée », affirmait, en février dernier, Dominique Mockly, PDG de Teréga, à Placéco Béarn. Avec une production d’hydrogène vert dans le Sud-Ouest pouvant atteindre près d'un million de tonnes d’ici 2040, des capacités de transport et de stockage devront être dimensionnées pour acheminer ce surplus vers d’autres régions industrielles en Europe​​.

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