Vers un changement de Trajectoire, le club des entreprises du Sud-Gironde
Le bureau de Trajectoire avec sa présidente Célia Roxo (en bas à droite). Crédits : Trajectoire
Le club des entreprises du Sud Gironde Trajectoire couvre une zone située entre Langon et Bazas. Sa présidente a décidé de jouer la carte de l’ouverture pour ce réseau composé aujourd’hui d’une petite centaine de petites entreprises.
Créé en 1996, Trajectoire est composé de toutes petites entreprises, des indépendants, installés dans le langonnais et le bazadais représentant une petite centaine d’adhérents. « En matière d’activité, on a de la communication, des petits restaurateurs, des producteurs de vin, etc. C’est vraiment très varié », déroule la présidente Célia Roxo.
La mutualisation pour développer la RSE
À la tête du club depuis un an, Célia Roxo a plusieurs fers aux feux pour faire vivre ce club né il y a près de 30 ans. Les adhérents, qui disposent d’ores et déjà d’un accès à une centrale d’achat et à un comité d’entreprise, devraient voir prochainement ce service évolué. « On souhaite faire apparaître sur notre nouveau site internet les avantages que chaque adhérent peut proposer », indique-t-elle. Outre de créer une version plus locale, l’objectif est aussi de les aider à mieux se connaître pour faciliter le business. « Certains viennent peu aux événements », précise-t-elle. Des événements mensuels organisés sous forme d’afterworks réseautage, de soirées à thème ou encore depuis cette année de petits déjeuners en entreprise.
Toujours en matière de nouveauté, la volonté est également de mettre en place « le parcours du pro » avec trois commissions distinctes. D'abord, le développement et la création d’entreprise : « On aurait autour de la table des experts, un comptable, un juriste, un assureur, etc. pour répondre à une problématique d’un entrepreneur, d’un porteur de projet », explique la présidente. Mais aussi le développement des compétences, « en organisant des formations pour plusieurs adhérents. Toujours dans l’objectif d’obtenir des tarifs préférentiels », commente-t-elle. Et enfin, le développement durable « afin de savoir, sans partir vers une certification de labélisation, ce qu’on peut faire au sein de nos toutes petites structures pour préserver notre environnement », souligne la présidente. Elle ajoute : « On aimerait aussi travailler davantage avec des TPE et créer un vivier de compétences avec nos petites entreprises pour aider les plus grandes. »