Emmanuel Macron attendu à La Rochelle pour les Assises de l’économie de la mer
Emmanuel Macron se rendra à La Rochelle puis à Rochefort pour une visite de la Maison Pierre Loti. Crédits Photo : Pascal
Emmanuel Macron a annoncé se rendre ce mardi 4 novembre à La Rochelle pour les Assises de l’économie de la mer. Une visite qui pourrait clarifier — ou non — l’avenir d’un secteur en attente de cap.
Le président de la République Emmanuel Macron se rend ce mardi à La Rochelle, à l’occasion des Assises de l’économie de la mer, qui se tiennent à l’Espace Encan. Une visite très attendue, notamment par les acteurs du secteur nautique et de l’éolien en mer, en quête de signaux forts de la part de l’État.
Dans la filière, la déception reste vive après l’échec du premier appel d’offres pour un parc éolien en mer au large d’Oléron. Aucun candidat ne s’était manifesté, signe d’un modèle économique fragilisé et d’une rentabilité incertaine, qui mettent un frein aux ambitions de la façade atlantique.
Un discours très attendu à La Rochelle
« On a besoin de visibilité pour former et investir », insiste François-Georges Kuhn, figure du secteur. Même son de cloche du côté de Rémi Justinien, pour qui « on attend que le président annonce des choses, qu’il acte ». L’espoir demeure toutefois. « Si le président vient, c’est qu’il a des annonces positives à faire », veut croire François-Georges Kuhn. Désormais, c’est à l’État et à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) de transformer la promesse d’une filière industrielle en réalité concrète.
Le chef de l’État doit s’exprimer dans la matinée à l’Espace Encan, où se déroulent les Assises. Mais rien ne dit que son discours apportera les réponses espérées sur l’avenir du projet oléronais.
L’après-midi, Emmanuel Macron se rendra au collège Lafayette pour échanger avec des collégiens et lycéens sur les dangers des réseaux sociaux. La journée présidentielle s’achèvera à Rochefort, avec la visite de la maison Pierre Loti, rouverte au public en juin dernier après treize ans de fermeture et plus de cinq ans de travaux. Le chef de l’État y était déjà venu en 2018, accompagné de Stéphane Bern, dans le cadre du Loto du patrimoine.